EssaiLa famille est à l’aise à bord du Peugeot 5008
L’évolution de ce grand SUV joue sur l’élégance et une modularité exemplaire. Montons à bord de la version diesel de 130 ch.

Peugeot s’est adapté à la mode qui a, peu à peu, éliminé du marché les monospaces pour faire place aux SUV. Lancé en 2017, son 5008 subit un restylage en profondeur qui lui offre une allure beaucoup plus élégante. Pour preuve, une proue affinée grâce à la calandre sans cadre reliée à des phares LED redessinés avec goût.
Au-delà de l’aspect esthétique, ce 5008 se caractérise surtout par un habitacle spacieux et très modulable. Les familles sont ravies d’embarquer dans un véhicule proposant sept places.
Même si elles n’offrent pas toutes le même espace. Les trois passagers de la seconde rangée disposent de sièges coulissants et rabattables.
Mais les deux strapontins tout à l’arrière sont vraiment étriqués. Ils se replient sous le plancher du coffre ou peuvent même être enlevés pour offrir un volume de chargement supplémentaire. Ce qui explique les variations du volume du coffre qui oscille entre 166 (avec sept places) et 2150 litres (voir illustration ci-contre).
Un diesel de 1,5 l et 130 ch
Un diesel de 1,5 l et 130 ch
En finition GT, le modèle essayé était équipé du bloc diesel de 1500 cm3 développant 130 ch. Un moteur géré par la boîte de vitesses automatique EAT8.
Une motorisation de père (ou de mère) de famille qui ne cherche pas la performance, mais désire mener à bon port ses passagers en respectant les limitations de vitesse.
Les relances restent assez toniques grâce à un couple de 300 Nm disponible à 1750 tours/minutes et une transmission qui s’adapte avec souplesse et efficacité au profil du parcours.
À noter que les ingénieurs ont mis au point une fonction «roue libre» permettant le découplement entre le moteur et la transmission lors des décélérations. Une manière d’économiser du carburant.
La consommation n’a ainsi atteint que 6,1 l/100 km, ce qui est raisonnable compte tenu des fréquents déplacements dans les vallées valaisannes.
Cela dit, il est vrai que lorsqu’on se lance sur une route de montagne escarpée et sinueuse, on regrette un peu de ne pas disposer d’une version plus puissante. Comme groupe essence 1.6 PureTech de 180 ch, par exemple.
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