La difficile surveillance de la grande mosquée
Le malaise entoure de plus en plus la mosquée du Petit-Saconnex. Comment les autorités peuvent-elles agir?

Ce n'est plus deux mais trois personnages clés travaillant à la grande mosquée de Genève qui sont fichés S pour radicalisation par les services de renseignement français: deux imams et le nouveau responsable de la sécurité, tous Français. Leur profil inquiète et s'ajoute à des accusations visant la direction. Son laxisme face à la radicalisation de certains fidèles, dont deux sont partis en Syrie l'an passé, et sa mauvaise gestion de l'institution sont dénoncés dans une pétition lancée récemment par des musulmans (lire notre édition du 1er octobre). La sécurité et l'organisation du lieu de culte géré par la Fondation culturelle islamique de Genève (FCIG) sont en jeu. Dans ce contexte, quelle est la marge de manœuvre des autorités suisses?