Attouchements sur une danseuseLa condamnation d’un chorégraphe genevois jugée définitive
Le Tribunal fédéral confirme la condamnation à une peine de 150 jours de prison avec sursis pour des actes d’ordre sexuel lors d’un stage de danse donné à Lausanne.

La condamnation d’un chorégraphe et ex-directeur d’une compagnie genevoise de danse contemporaine est définitive. Le Tribunal fédéral rejette son recours. L’homme est reconnu coupable d’actes d’ordre sexuel sur une personne incapable de résistance pour des attouchements lors d’un stage.
Les faits s’étaient déroulés à fin novembre 2018, lors d’une formation organisée par la compagnie à Lausanne pour laquelle travaillait aussi la victime, alors âgée de 18 ans. Lors d’un exercice d’improvisation au sol, le chorégraphe avait choisi celle-ci pour partenaire.
Le «corps à corps» avait dégénéré lorsque le condamné s’était frotté contre elle et avait malaxé diverses parties de son corps. D’autres participants avaient remarqué ce manège et avaient été choqués.
Comportement connoté
Dans un arrêt publié mardi, le Tribunal fédéral rejette le recours de l’intéressé. Sa condamnation à une peine de 150 jours de prison avec sursis, prononcée par la justice vaudoise, est définitive.
Pour les juges de Mon Repos, le Tribunal cantonal vaudois pouvait, sur la base des déclarations de la victime et de deux participantes, considérer que l’intéressé avait eu un «comportement nettement connoté sexuellement et pas justifié par l’exercice exécuté».
La Cour de droit pénal rappelle aussi qu’au moment des faits, la victime était couchée sur le sol avec le condamné étendu sur elle. Dans cette situation, elle ne pouvait ni anticiper ses gestes ni s’y opposer. En outre, le chorégraphe, en sa qualité de directeur et de formateur, exerçait une autorité sur les stagiaires et jouissait de leur confiance.
ATS
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