Redéfinition pénale du violLa commission des États rejette le principe du «seul un oui est un oui»
Les principes de la procédure pénale en matière de preuve ne sont pas en adéquation avec la solution du consentement explicite. La commission ne se rallie donc pas au National.

La redéfinition du viol divise toujours les Chambres. La Commission des affaires juridiques du Conseil des États ne veut pas de la solution du consentement, «seul un oui est oui». Elle propose une nouvelle formulation pour l’état de sidération.
La commission maintient ainsi sa position de départ et ne veut pas se rallier au National. La solution du oui n’est pas compatible avec les principes de la procédure pénale en matière de preuve, indique-t-elle vendredi dans un communiqué. De plus, cette solution ne résout pas de manière appropriée la qualification pénale en cas de vice de consentement.
La commission s’est toutefois unanimement prononcée en faveur d’une modification des éléments constitutifs de l’agression sexuelle et du viol. La notion de sidération y est explicitement mentionnée. Avec cet ajout, la solution du refus («non c’est non») tiendrait aussi compte des cas d’agression sexuelle et de viol si la victime se trouve dans un cas d’immobilité tonique.
ATS
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