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«Au-dessus de 30 degrés, c’est très difficile pour les fraises de supporter la chaleur», avertit Christophe Stalder, coresponsable de la Fraisière feuillasse à Genève.
Lucien Fortunati/Tamedia
Avec la chaleur extrême et exceptionnelle de ce mois de mai, les fraises mûrissent bien, mais trop vite. Cécile Moret, productrice de fraises en Valais, est inquiète. Les cultivateurs de différentes régions de Suisse pourraient être contraints de proposer leurs fraises en même temps. «Je crains que le marché s’écroule», lâche-t-elle.
«La marchandise est là et il faut la consommer», appuie Benno Huber, membre du centre de produits baies à l’interprofession du secteur fruitier suisse (FUS). Pour trouver des solutions, il rencontrera des acteurs du commerce de détail, en cette fin de semaine. «Il n’y a pas de choix, pour écouler le stock, il faudra réduire les prix, certainement dès la semaine prochaine.» Chaque année, 6000 à 7000 tonnes de fraises sont produites en Suisse, tandis qu’environ 14’000 tonnes sont importées de l’étranger, selon la FUS.