Wall StreetLa Bourse Nasdaq a été suspendue des heures
La Bourse électronique américaine a repris ses cotations à 21h30. Ces dernières avaient cessé à la mi-séance, soit vers 18h15 (heures suisses), en raison d'un problème technique. Un incident sans précédent.

Cette panne sans précédent à Wall Street pose à nouveau la question de la fiabilité des échanges électroniques.
«C'est la première fois que je vois une plate-forme d'échanges fermer complètement pendant autant de temps en raison d'un problème technique en plein milieu de la journée», s'est étonné Art Hogan, responsable de la stratégie d'investissements à Lazard Capital Markets.
Même le Trésor américain a fait savoir que le secrétaire d'Etat Jack Lew avait été «informé de la situation». «Nous cherchons actuellement à déterminer l'origine du problème» affectant le système de communication avec les autres places boursières (UTP SIP), a indiqué un porte-parole du Nasdaq, Ryan Wells.
Les autres places boursières, à l'instar de la place symbolique de Wall Street le New York Stock Exchange, ont aussi dû suspendre le courtage de toutes les actions cotées sur le Nasdaq.
L'organisme en charge de la régulation des marchés boursiers américains, la SEC, a indiqué qu'il «surveillait la situation» et «restait en contact étroit avec les plateformes d'échanges».
Pas de panique
L'incident «n'a pas provoqué de panique sur le marché», observe Art Hogan. «C'est juste frustrant. On ne perd pas d'argent, juste du temps.»
Le problème «est apparu en plein été, à l'heure du déjeuner, alors que la plus grande confusion règne sur l'avenir de la politique monétaire américaine et qu'aucune grande compagnie du Nasdaq ne publiait ses résultats. Les volumes d'échanges étaient très faibles», renchérit Steven Rosen, spécialiste des marchés à la Société Générale.
«Si cette interruption était intervenue un jour de grand volume, cela aurait pu conduire à des mouvements erratiques», estime-t-il.
Mais pour Peter Cardillo, de Rockwell Global Capital, les investisseurs «n'étaient pas complètement dépourvus, ils pouvaient recourir aux autres plates-formes d'échanges».
«Chaque nouvel incident de ce genre depuis Facebook a bien sûr tendance à saper notre confiance, ça a toujours un effet psychologique», ajoute-t-il toutefois.
Le jour du lancement en grande pompe sur le Nasdaq de l'action du réseau social en ligne Facebook en mai 2012, des problèmes techniques avaient coûté des centaines de millions de dollars de pertes aux investisseurs.
Plus tôt la même année, la plateforme électronique d'échange boursiers BATS avait été forcée d'annuler sa propre introduction boursière après un autre «bug» informatique.
L'installation ratée d'un nouveau logiciel de courtage chez Knight Capital le 1er août 2012 s'était plus tard traduite pour la société par une perte de 461 millions de dollars (423 millions de francs) et avait conduit à son rachat par un concurrent.
L'indice Nasdaq était bloqué à 3631,17 points, en hausse de 0,87% par rapport à la clôture de mercredi, au moment de l'interruption.
ats/afp
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