Élections aux États-UnisRevivez la première journée des «Midterms»
Les élections de mi-mandat pourraient bousculer le fragile équilibre politique américain. Revivez les premières heures avec nous.

Ce live est désormais terminé, mais le suivi des «Midterms» se poursuit sur notre site.
Un élu local de Pennsylvanie a été réélu mardi à une majorité écrasante, selon les chiffres provisoires publiés par les médias locaux. Cela même s’il a succombé le mois dernier à une récidive d’un cancer.
Le démocrate Tony DeLuca est décédé à 85 ans des suites d’un lymphome le 9 octobre, trop tard pour modifier les bulletins de vote.
Cet élu local, qui représentait depuis 20 ans la 32e circonscription de Pennsylvanie, dans la banlieue de Pittsburgh, à la chambre basse de cet Etat, a été réélu par 86% des voix, après décompte de 98% des bulletins. Ce choix des électeurs provoquera automatiquement un nouveau scrutin.
«Nous sommes terriblement attristés d’avoir perdu le représentant Tony DeLuca, mais nous sommes fiers de voir que les électeurs continuent d’exprimer leur confiance en lui et en son engagement envers les valeurs démocratiques en le réélisant à titre posthume», a tweeté la direction du parti démocrate en Pennsylvanie.
Les élections de mi-mandat lancent la bataille de la prochaine présidentielle. Il faudra compter avec le Républicain Ron DeSantis et les Démocrates Kamala Harris et Gavin Newsom. Lire notre article.

Les démocrates résistent mieux que prévu, offrant un répit à Joe Biden. Alors que le retour de Donald Trump se complique après les élections de mi-mandat. Lire notre article.

Pas de triomphe pour Donald Trump. Le Parti républicain n’est pas certain de remporter le Sénat. Mais le trumpisme n’est pas mort. Lire notre éditorial.

Le parti démocrate de Joe Biden a résisté mieux que prévu aux élections américaines de mi-mandat. Il a privé Donald Trump de la «vague» d’élus sur laquelle le milliardaire républicain comptait surfer pour se lancer à nouveau à la conquête de la Maison-Blanche.
Mercredi matin, les républicains semblaient bien placés pour emporter la majorité à la Chambre des représentants, mais avec une victoire nettement plus courte que ce qu’ils ambitionnaient. Quant au Sénat, le camp du président a arraché aux républicains le siège le plus disputé de ce scrutin.
La victoire en Pennsylvanie du démocrate John Fetterman offrait à Joe Biden l’espoir de conserver le contrôle de cette chambre. Les sondages donnaient jusqu’ici un léger avantage aux républicains.

En fin d’après-midi, les médias annonçaient la réélection du sénateur républicain sortant dans le Wisconsin. Le score est désormais de 49 sièges aux républicains contre 48 pour les démocrates.
La composition finale du Sénat est suspendue à trois sièges: l’Arizona, le Nevada et la Géorgie, autant d’Etats où le comptage de ces voix pourrait nécessiter plusieurs jours. Un second tour devrait être organisé le 6 décembre en Géorgie pour départager les candidats démocrate et républicain.
Incertitude au Congrès
Après une campagne acharnée centrée sur l’inflation, les républicains étaient pourtant confiants dans leurs chances de priver mardi Joe Biden, un président à la cote de popularité anémique, de ses majorités au Congrès. Organisées deux ans après la présidentielle, les élections de mi-mandat font quasiment systématiquement office de vote sanction pour le pouvoir en place.
Signe de l’optimisme qui régnait dans le camp républicain, le Grand Old Party (GOP) visait même des sièges dans des circonscriptions censées être solidement acquises aux démocrates. Mais le parti républicain, à qui l’on prêtait jusqu’à peu une percée de 10, 25, voire 30 sièges, s’est vu obligé de revoir ses ambitions à la baisse.
Peu après 17h (heure en Suisse), la chaîne NBC News projetait un total de 220 élus à la chambre basse pour le parti républicain, soit un gain de 11 élus par rapport à la législature précédente, contre 215 pour les démocrates. D’autres grands médias se montraient plus prudents.
«Il est clair que nous allons reprendre la Chambre des représentants», s’est borné à lancer le ténor républicain Kevin McCarthy, au milieu de la soirée, sans évoquer de raz-de-marée. «Ce n’est certainement pas une vague républicaine, ça c’est sûr», a de son côté admis le sénateur Lindsey Graham, proche de Donald Trump.

Le directeur de cabinet de Joe Biden se réjouissait, lui, des résultats: «ne sous-estimez jamais à quel point la «Team Biden» est sous-estimée», a-t-il lancé.
Sensation DeSantis en Floride
Du côté des gouverneurs des Etats – 36 de ces postes très influents étaient en jeu mardi – le parti de Joe Biden s’est épargné une grosse frayeur en conservant le contrôle de l’Etat de New York. Les démocrates ont également arraché deux postes de gouverneurs aux républicains: dans le Maryland et le Massachusetts.
Le camp démocrate n’avait pas non plus dit son dernier mot dans l’Arizona, où le dénouement de la course entre la trumpiste Kari Lake donnée favorite, et la démocrate Katie Hobbs restait inconnu. Dans cet État, Donald Trump a attisé des doutes sur la régularité des opérations de vote, en mentionnant des incidents techniques très localisés ayant touché des machines à voter.

La soirée avançant, soucieux de parer d’éventuelles critiques sur les résultats des républicains, l’ancien président a affirmé que son parti passait une «super soirée» électorale. Et a accusé les démocrates et les médias «fake news» de tout faire pour minimiser les succès de ses protégés.
Un rival pour Trump
Le tempétueux milliardaire avait parié sur une victoire éclatante de ses lieutenants pour se lancer dans la course à la présidentielle 2024. Il a promis à cet effet «une très grande annonce» le 15 novembre. Une façon de couper l’herbe sous le pied à l’un de ces potentiels rivaux à l’investiture républicaine, Ron DeSantis.
Réélu de manière triomphale, le gouverneur de Floride sort renforcé de ce scrutin. Etoile montante du camp conservateur, Ron DeSantis s›est félicité dans un discours offensif d’avoir fait de cet État, longtemps considéré comme penchant tantôt à gauche, tantôt à droite, une «terre promise» pour les républicains, où «l’idéologie «woke» vient mourir». «Je ne fais que commencer le combat», a-t-il promis.
L’Etat américain de Géorgie devra voter à nouveau en décembre pour désigner l’un des sénateurs au Congrès après qu’aucun des candidats n’a atteint la barre des 50%, ont rapporté mercredi plusieurs médias américains, dont les chaînes CNN et NBC.
Le sénateur sortant, le pasteur démocrate Raphael Warnock (photo), sera de nouveau opposé à l’ancienne star du football américain Herschel Walker, soutenu par Donald Trump, dans un scrutin sans troisième candidat cette fois-ci, qui pourrait s’avérer décisif pour déterminer la majorité à la chambre haute du Congrès.

Le président américain va «prononcer un discours» et «répondre à des questions» de la presse mercredi à 21h00 GMT à la Maison-Blanche (22h en Suisse), selon un communiqué de l’exécutif américain. Joe Biden, qui donne très peu de conférences de presse, s’exprimera après avoir déjoué les pronostics d’une «vague rouge» pour l’opposition républicaine.

Entre déception relative pour les républicains et indécision au Sénat pour le moment, les élections de mi-mandat aux Etats-Unis mardi ont rebattu les cartes du paysage politique pour les deux années à venir.
Voici ce qu’il faut retenir de ces scrutins.
La Chambre des représentants penche républicain
«Il est clair que nous allons reprendre la Chambre des représentants»: le ténor républicain Kevin McCarthy affichait son optimisme dans la nuit de mardi à mercredi, au moment où les résultats continuaient d’affluer.

Mercredi à 13h GMT (14h en Suisse), la chaîne NBC News projetait un total de 220 élus à la chambre basse pour le parti républicain, soit une majorité de deux sièges et un gain de 11 élus par rapport à la législature précédente. D’autres grands médias se montraient plus prudents, sans prévoir l’issue du scrutin à cette heure-là.
Plusieurs scrutins décisifs et disputés n’ont cependant pas encore livré leurs résultats, comme dans le Colorado, où la très trumpiste Lauren Boebert se retrouvait – et c’est une surprise – à la traîne mercredi matin dans les bulletins dépouillés jusque-là.
Le Sénat encore indécis
Il faudra sûrement plusieurs jours, voire plusieurs semaines avant qu’une majorité ne se dessine au Sénat, où les démocrates détenaient une très mince majorité avant l’élection.
L’Arizona, le Nevada, ou encore le Wisconsin n’étaient pas encore décidés à 13h GMT (14h en Suisse), même si dans ce dernier État, le républicain Ron Johnson semblait bien parti pour conserver son siège.

La Géorgie, où le pasteur Raphael Warnock, sénateur sortant, affrontait l’ancienne star du football américain Herschel Walker, demeurait aussi fortement indécise à la même heure. Si aucun de ces deux candidats afro-américains ne venait à dépasser les 50% des suffrages, les règles électorales de Géorgie imposeraient une nouvelle élection, dans quatre semaines.
Un scrutin vers lequel tous les yeux de l’Amérique pourraient se tourner, car il pourrait bien décider de la majorité au Sénat, et donc de l’agenda politique aux États-Unis pour les deux prochaines années.
Si les démocrates sont relativement déçus de ne pas avoir créé la surprise en Ohio, avec la victoire du poulain trumpiste J.D. Vance, ils peuvent se consoler en regardant du côté de la Pennsylvanie où le colosse à capuche John Fetterman a battu Mehmet Oz, médecin star de télé adoubée par Donald Trump, pour un siège au Sénat auparavant tenu par un républicain.

Pas de vague rouge
La vague «rouge», couleur des républicains, n’a pas eu lieu dans les proportions attendues par de nombreuses prédictions d’avant-scrutin. Même si les républicains sont en bonne voie pour se targuer de la majorité à la Chambre des représentants, leur marge sera bien moindre qu’attendu.
«Ça n’a pas été une vague aussi importante que je l’espérais. Nous avons eu certains scrutins serrés qui sont allés à l’autre camp pour le moment», a déclaré sur YouTube le sénateur républicain du Texas Ted Cruz, qui avait même prédit un «tsunami rouge».
Sur NBC, le sénateur Lindsey Graham, proche allié de Donald Trump, a également exprimé sa déception: «assurément pas une vague républicaine, ça c’est sûr.»
Mercredi matin, le directeur de cabinet de Joe Biden se réjouissait des résultats et se montrait goguenard: «ne sous-estimez jamais à quel point la «Team Biden» est sous-estimée».
La Floride, nouveau bastion républicain
Considéré auparavant comme un État «violet» – qui pouvait voter démocrate comme républicain selon les élections – la Floride semble avoir basculé durablement dans le camp républicain avec notamment d’importantes victoires à la Chambre des représentants.
Leur chef de file, le gouverneur Ron DeSantis, a été réélu avec près de 20 points d’avance sur son rival démocrate, de quoi alimenter ses ambitions pour une course à la Maison-Blanche en 2024.

Le comté de Miami-Dade, généralement acquis à la cause démocrate, a largement voté cette fois-ci pour Ron DeSantis, un succès attribué par le quotidien «Miami Herald» à ses performances auprès de l’électorat hispanique.
La diversité à l’honneur
Avec des premières tant au niveau national que local, la diversité était l’un des autres enseignements de la soirée électorale.
La démocrate Maura Healey est ainsi devenue la première gouverneure ouvertement lesbienne aux États-Unis, élue dans l’État du Massachusetts (nord-est), tandis que dans le New Hampshire (nord-est), James Roesener est devenu le premier homme transgenre à entrer dans un parlement local. Plusieurs femmes transgenres avaient déjà été élues auparavant.

En Floride, c’est la «génération Z», celle des adolescents et jeunes adultes d’aujourd’hui, qui met un pied à la Chambre des représentants, avec le démocrate Maxwell Frost, 25 ans.

Les démocrates de Suisse se disent très contents des résultats provisoires des élections législatives de mi-mandat aux États-Unis. Il n’y a pas eu la «vague rouge» républicaine tant espérée par le Grand Old Party (GOP), se réjouissent-ils.
«Le parti démocrate a fait mieux que les prédictions et sondages un peu partout dans le pays», a indiqué mercredi à Keystone-ATS Peter Butterfield, coprésident des Démocrates de l’étranger en Suisse romande. Il imagine, à chaud, que «les jeunes et les femmes se sont bien mobilisés» derrière les démocrates. La décision cet été de la Cour Suprême de révoquer le droit fédéral à l’avortement «a inspiré du monde à aller voter démocrate», estime-t-il.
Si le parti démocrate conserve le Sénat, alors ce sera «une victoire pour nous», juge le représentant des «Democrats Abroad Switzerland». Il va être difficile pour les républicains de gagner deux des quatre sièges restant à attribuer, en Arizona, au Nevada, en Géorgie et dans le Wisconsin, selon lui.
Au pire, si les républicains devaient remporter les deux chambres du Congrès, la présidence reste démocrate et Joe Biden peut utiliser son droit de veto pour s’opposer à des lois venant de l’opposition, rappelle Peter Butterfield.
Pour la spécialiste de la politique américaine Nicole Bacharan, l’omniprésence de l’ancien président a fait autant de mal que de bien à son parti. Lire notre article.

Voici les trois scénarios, plus ou moins douloureux, qui s’offrent au président démocrate au lendemain du scrutin du 8 novembre. La seconde partie de son mandat s’annonce difficile. Lire notre article.

Alors que les résultats des élections sont encore incertains, le scrutin marque une progression du camp négationniste au Congrès, convaincu qu’on lui a volé la «victoire» de Donald Trump en 2020. Lire notre article.

Les relations entre Moscou et Washington resteront mauvaises quels que soient les résultats des élections de mi-mandat aux Etats-Unis, a souligné mercredi la présidence russe, en pleine crise liée à l’offensive russe en Ukraine.

«Ces élections, dans le fond, ne peuvent rien changer. Nos relations sont mauvaises pour le moment et le resteront», a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, cité par les agences de presse russes.
On lui prédisait une claque, mais Joe Biden semble avoir limité la casse aux élections américaines de mi-mandat. Reste à voir dans quelle mesure cela suffira à lui donner un nouvel élan, jusqu’en 2024 voire au-delà.
Le démocrate de 79 ans, qui pendant sa campagne n’avait cessé de durcir le ton contre les républicains «extrêmes» ralliés à son prédécesseur Donald Trump, a enchaîné, pendant la soirée électorale, les coups de fil avec les démocrates ayant remporté certaines courses, que ce soit pour des postes de gouverneurs, à la Chambre des représentants ou au Sénat.
«Y compris des gens que j’ai rencontrés cette année», a-t-il tweeté, avec une photo de lui au téléphone, en col roulé et casquette sur la tête, comme pour s’attribuer un peu du mérite de ces victoires.
Ses équipes en tous cas étaient «tout étourdies et enchantées», a dit l’ancienne porte-parole de Joe Biden, Jen Psaki, devenue commentatrice sur la chaîne MSNBC, après avoir contacté ses anciens collègues.
Plus d’une centaine de candidats républicains qui remettent en cause le résultat de la présidentielle de 2020 ont été élus mardi lors des élections américaines de mi-mandat, selon les projections des médias américains.
Certains des candidats qui soutenaient ces théories propagées par Donald Trump malgré les innombrables preuves du contraire ont cependant été battus, comme le candidat au poste de gouverneur de Pennsylvanie, Doug Mastriano.
Ces accusations infondées concernant de supposées fraudes massives lors des élections de 2020 se sont diffusées au sein le parti républicain à la faveur des déclarations à répétition de l’ancien président républicain, qui ne reconnait toujours pas sa défaite face au démocrate Joe Biden.
Près de 300 républicains soutenant ces thèses complotistes étaient candidats à des sièges nationaux et locaux, selon un comptage du Washington Post.
Et dans la nuit de mardi à mercredi, plus de 140 d’entre eux ont été élus à la Chambre des représentants, au Sénat et à des postes de responsables locaux. Parmi ces derniers, certains, comme les secrétaires d’Etat, seront notamment en charge des opérations électorales.
Marjorie Taylor Greene, élue républicaine de Géorgie connue pour ses outrances, a notamment été réélue, et Katie Britt a remporté un siège du Sénat dans l’Alabama.
Cette frange des républicains a cependant subi un revers avec la défaite de Doug Mastriano face au démocrate Josh Shapiro, élu gouverneur dans l’Etat clé de Pennsylvanie.
Kari Lake, candidate au poste de gouverneure dans l’Arizona et figure majeure de ce mouvement proche de Donald Trump, attendait encore les résultats dans l’Etat du Grand Canyon.
Les espoirs républicains d’une «vague» au Congrès américain semblaient s’éloigner mercredi, les démocrates espérant pouvoir limiter la casse, lors d’élections de mi-mandat tout aussi décisives pour l’avenir politique de Joe Biden que celui de son rival Donald Trump.

Cette première victoire du camp de Joe Biden, dans une soirée extrêmement tendue marquée par un laborieux dépouillement des suffrages, offrait aux démocrates l’espoir de conserver le contrôle du Sénat, chambre où les républicains avaient jusqu’ici un léger avantage dans les sondages.
Le démocrate John Fetterman a arraché aux républicains le siège le plus disputé de ce scrutin, le poste de sénateur de Pennsylvanie, face à un candidat adoubé par le milliardaire républicain, selon des projections des médias américains.
Cette première victoire du camp de Joe Biden, dans une soirée extrêmement tendue marquée par un laborieux dépouillement des suffrages, offrait aux démocrates l’espoir de conserver le contrôle du Sénat. Dans cette chambre haute, les républicains avaient jusqu’ici un léger avantage dans les sondages.
Le flot de désinformation autour des élections américaines de mi-mandat, loin de se tarir, risque au contraire de gonfler à mesure que l’attente des résultats finaux de certains duels très serrés se prolonge.
Il faudra sans doute attendre plusieurs jours, voire même semaines, pour connaître certains résultats. Ce délai pourrait déclencher un déluge de contestations et d’accusations infondées de fraudes électorales, craignent des observateurs.
Les républicains vont reprendre le contrôle de la Chambre des représentants a affirmé mercredi, le ténor républicain Kevin McCarthy, alors que le raz-de-marée des conservateurs aux élections américaines de mi-mandat semblait plus limité que prévu.
«Il est clair que nous allons reprendre la Chambre», a déclaré l’élu lors d’un discours au milieu d’une soirée électorale tendue, marquée par un laborieux dépouillement des suffrages.
Républicains et Démocrates sont au coude-à-coude pour le contrôle du Sénat. Le parti de Joe Biden résiste mieux que prévu. Lire notre article.

La rédaction avec AFP
Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.