Avant Sion – ServetteJérémy Frick: «Ça me plaît d’être l’homme à battre»
Le dernier rempart des Grenat a brillé à Bâle. Il parle de son poste, particulier, avant le premier derby, samedi à Tourbillon.

«On gagne rarement grâce à un gardien, mais on perd toujours à cause de lui.» Jérémy Frick marque une pause. Cette phrase qu’il prononce tourne en boucle dans sa tête de gardien de but. À poste à part, sentence définitive: il y a là, dans ces quelques mots, toute la fausseté des idées reçues et des raccourcis débiles. Mais Frick en sourit, pas dupe. «C’est ce que certains pensent sans doute, mais cela m’aide à dédramatiser, paradoxalement.» Mieux: c’est peut-être justement pour cela qu’il est devenu «goal», comme on disait avant.