Gerhard Pfister et la neutralité«Je ne vois pas de problème à livrer des chars à l’Allemagne»
Le président du Centre regrette qu’il ait fallu attendre la pression internationale pour que la Suisse bouge enfin sur le sujet des réexportations d’armes.

Il y a dix mois, quand vous évoquiez la vente de munitions à l’Ukraine, on ne vous prenait pas au sérieux. Aujourd’hui, tout le monde dit plus ou moins la même chose que vous. Vous aviez raison avant l’heure?
Je constate simplement que les choses ont évolué. Quand j’ai lancé ce débat en avril, personne ne m’a suivi. Entre-temps, la pression internationale a augmenté et on se retrouve à devoir travailler dans l’urgence. C’est regrettable, mais mieux vaut tard que jamais.