«Je laisse la place aux trois candidats restant de l'Entente»
Le PLR Alexandre de Senarclens explique son choix de renoncer au second tour du Conseil d'État.

Il n'y aura vraisemblablement plus, lundi soir, qu'une seule candidate du Parti libéral-radical (PLR) au second tour de l'élection du Conseil d'État: Nathalie Fontanet. Lundi matin, le député Alexandre de Senarclens a en effet annoncé à son comité directeur qu'il avait fait le choix de renoncer à ce second tour. Ce faisant, il ouvre la voie à une liste à trois de l'Entente composée de Nathalie Fontanet et des PDC Serge Dal Busco et Luc Barthassat. Alexandre de Senarclens s'explique.
Alexandre de Senarclens, pourquoi renoncer?
Parce que je privilégie l'intérêt supérieur de mon parti et de l'Entente. Lorsque l'assemblée PLR a décidé de lancer trois candidats à l'élection du Conseil d'État, c'était avec l'objectif de gagner un troisième siège PLR, et donc un cinquième pour l'Entente. Or je constate que les conditions ne sont pas réunies pour faire ce cinquième siège. Dès le départ, j'étais le challenger dans cette élection et j'avais accepté ce défi. Je laisse par conséquent la place aux trois candidats restant de l'Entente. Et je le fais l'esprit serein car je pense avoir fait une bonne campagne et avoir ainsi contribué comme président de parti et candidat à la victoire du PLR ce dimanche.
Luc Barthassat n'a pas réussi une bonne élection, n'est-ce pas lui qui aurait pu se retirer?
Il est vrai qu'il n'a pas réalisé un bon premier tour pour un conseiller d'État sortant, mais il est devant moi. Il y a donc une logique mathématique. Il convient maintenant de réunir les conditions pour réussir le second tour. Nous devons nous rassembler autour de nos trois candidats. En prenant ma décision, je démontre ma fidélité totale à l'Entente et aux projets que nous devons porter ensemble. Je précise que c'est un retrait sans conditions et qui n'a pas été négocié.
Avez-vous été déçu par votre résultat personnel?
J'ai manifestement été très soutenu par mon parti puisque je me situe juste derrière Pierre Maudet et Nathalie Fontanet. C'est le plus important. Le reste est dû à mon manque de notoriété. J'ai beau être président du PLR, cela ne fait qu'un peu plus d'un an que je siège comme député à part entière. Mon retrait n'est pas la fin du monde, les causes que l'on défend sont largement plus importantes. Je me réjouis de m'investir à 100% dans mon rôle de député et de reprendre ma fonction de président du PLR que j'avais cédée durant la campagne électorale.
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