Les indemnités de chômage partiel que les entreprises peuvent requérir en raison de la pandémie de coronavirus sont inférieures aux anticipations des autorités fédérales. Quelque 2,4 milliards de francs ont été versés à cet effet en avril, montant en deçà des 5 à 7 milliards attendus.

«Nous sommes bien en dessous des attentes», a fait remarquer mercredi Boris Zürcher, chef de la direction du travail du Secrétariat d’État à l’économie (Seco), lors d’une conférence téléphonique après la publication des chiffres du chômage en juin.

Demandes stables

En avril, 1,08 million de personnes ont été touchées par les réductions de l’horaire de travail au sein de 131’069 entreprises. Ainsi, 58% des demandes de chômage partiel par des sociétés ont été effectivement mises en place, contre 55% en mars. Après l’accord des autorités cantonales, les firmes peuvent toujours décider d’utiliser ou non cet outil.

Les demandes de chômage partiel en mai et juin sont restées stables, a indiqué Boris Zürcher. Au cours des deux mois 195’000 entreprises ont déposé des demandes pour 1,9 million de collaborateurs, cela représente environ 37% de tous les salariés en Suisse.

Le Conseil fédéral a prolongé le 1er juillet plusieurs mesures de soutien afin d’éviter une nouvelle augmentation du chômage. Les entreprises pourront mettre leurs employés au chômage partiel durant 18 mois au lieu de 12 mois précédemment. Les indépendants seront également soutenus plus longtemps.

ATS/NXP

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