
Genève, 26 décembre
Ce vendredi 30 décembre 2022, il y a exactement 209 ans que la garnison française comme la Préfecture du département du Léman évacuaient notre ville, mettant ainsi fin à une occupation de 14 ans, 8 mois, 10 heures et 30 minutes (sic). Genève renaissait à la liberté de choisir son extraordinaire destin.
Cette restauration ne fut pas le fait d’une impulsion de masse mais celui d’une minorité, composée d’hommes courageux, patriotes et prêts à tout pour recouvrer l’indépendance d’un État souverain, annexé par la France le 15 avril 1798. Face à ces hommes de caractère, ayant le sens des responsabilités, il y avait les timorés et ennemis du risque, spéculateurs composant la majorité prête à subir les événements et à s’en accommoder.
Fort heureusement il advint que la vision de la minorité éclairée s’imposa. Aujourd’hui, il importe que la République retrouve, lors du proche renouvellement de ses autorités, une véritable rénovation de l’esprit civique et surtout que celles et ceux, investis par la souveraineté du peuple, prennent conscience que la politique doit avoir constamment la préoccupation du bien pour le plus grand nombre et non une posture suffisante à l’endroit de qui ne partage pas leurs opinions.
Si aujourd’hui, comme jadis, il y a encore nombre de patriotes, s’y opposent toutefois les détracteurs et les contestataires agitateurs de toutes sortes dont le but est d’entraver un exercice serein de notre démocratie, la seule qui en définitive permet à l’homme de parvenir au bonheur de la vraie liberté.
Jacques Hämmerli
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Lettre du jour – Il y a 209 ans, Genève était restaurée