Il faut s'accrocher pour devenir lanceur d'alerte
Le Conseil national renvoie un texte qui protégerait les lanceurs d'alerte. A Genève, trois d'entre eux se souviennent.

Pascal Diethelm et Jean-Charles Rielle (à droite)
Pierre Abensur / Patrick Martin
Douze ans que les lanceurs d'alerte attendent un nouveau cadre juridique qui entoure leurs révélations et les protège de représailles. Et ils devront encore patienter. Mardi, le Conseil national a prié le gouvernement fédéral de revoir sa copie et de proposer un texte «plus simple». Une situation que déplorent des Genevois qui ont pris le risque de dénoncer des irrégularités et de bousculer le système.