Portrait d’Henriette SteblerHenriette, la passionaria carougeoise
Ancienne institutrice et Carougeoise depuis une trentaine d’années, elle défend bec et ongles les causes de son quartier.

Elle a été de toutes les luttes des quinze dernières années à Carouge. Elle a tenu un rôle de premier ordre dans le sauvetage du Cinéma Bio; sans elle, et de nombreux autres, Mousa Selimi et sa famille kosovare ne vivraient pas à Genève, aujourd’hui. Et l’installation d’une zone piétonne dans le Vieux-Carouge (qui ne sera pas tout de suite étendue) lui a valu bien des inimitiés parmi les commerçants de la cité sarde. Sans oublier le relogement des habitants de la cité Léopard avec lesquels elle a participé à une permanence tous les jeudis. Elle, c’est Henriette Stebler, qui ne donne pas son âge par coquetterie. Ancienne institutrice aux écoles primaires et enfantines des Pervenches et de Montfalcon, elle est aujourd’hui à la retraite.