Hacké, le registre du commerce panaméen livre des avocats genevois
Avocats et financiers genevois ont ouvert des sociétés «offshore» dans le petit paradis fiscal d'Amérique centrale.

Le registre du commerce panaméen livre ses secrets grâce au moteur de recherche développé par un jeune activiste anglais. Résultat, dévoile Le Courrier, des dizaines d'avocats, promoteurs, banquiers ou encore notaires genevois sont associés à une ou plusieurs sociétés «offshore» au Panama. Rien d'illégal au regard du droit suisse explique dans nos colonnes le bâtonnier genevois Me François Canonica. Reste que le Panama fait partie des eldorados souvent décriés en matière d'évasion et de fraude fiscale, de dissimulation de fonds ou de blanchiment d'argent.