Bilan très positifGuy Parmelin et Alain Berset ont adoré la Revue
Le spectacle présenté au Casino-Théâtre se termine vendredi. Une formule réveillon est proposée au public.

De mémoire d’organisateur, on n’avait jamais vu ça. Dimanche 19 décembre, Guy Parmelin en personne est venu assister à la Revue. «C’est la première fois qu’un conseiller fédéral se déplace au Casino-Théâtre», relève Frédéric Hohl, heureux producteur d’un spectacle qui se termine vendredi soir. «J’essaie toujours de lancer une invitation aux gens dont on se moque sur scène. Le président de la Confédération y a répondu, il a adoré le spectacle, et pas seulement le sketch qui le concernait.» Une semaine plus tard, c’est Alain Berset qui a applaudi les comédiens, Laurent Deshusses notamment, qui l’imite avec brio lors de deux vidéos d’anthologie.
À l’image des deux conseillers fédéraux, le public a plébiscité cette édition 2021, lancée le 14 octobre dernier. «Je crois que les gens en ont tellement marre de la situation morose dans laquelle nous vivons qu’ils sont super contents de venir voir un spectacle marrant. Les responsables du bar m’ont confirmé qu’ils n’avaient entendu aucun retour négatif», se félicite Frédéric Hohl, très satisfait de la fréquentation. Après un démarrage en demi-teinte, la Revue finit sur les chapeaux de roues malgré l’insuccès des soirées d’entreprises, pandémie oblige.

«Le bouche-à-oreille aidant, l’affluence a augmenté, en moyenne 300 personnes par soir. La barre des 400 spectateurs a été passée récemment, soit une salle quasi pleine. Hors pandémie, la revue c’est en moyenne 30’000 spectateurs entre 2017 et 2019. En gros, nous aurons dépassé les 23’000 spectateurs. Compte tenu de la situation, notre résultat est très satisfaisant. D’un point de vue financier, on se trouve plutôt dans les chiffres noirs. Le budget sera équilibré, au minimum. Vu la situation actuelle, c’est exceptionnel. La seule fois que nous avons été confrontés à une annulation, c’est lors du fameux «trou de Tolochenaz». Des comédiens et des spectateurs venaient du canton de Vaud, c’était impossible de jouer.»
Places limitées
Pour assister à cette Revue pétillante, plus sociétale que politique, il faut se hâter. «Des gens nous demandent les dates disponibles en janvier. Il n’y en a pas. On ne fera pas de prolongations», souligne Frédéric Hohl. Le 31 décembre, le rideau tombera définitivement. Il reste de bonnes places pour l’après-midi de vendredi. Le soir, une formule réveillon est proposée. Cent francs le menu, plus le prix du billet. Pour respecter la distanciation sociale, les places sont limitées. L’équipe de la Revue, elle, mangera sur scène après la dernière. Une manière de prendre congé dans la bonne humeur.
La Revue, jusqu’au 31 décembre, Casino-Théâtre, 42, rue de Carouge. Réservations: www.larevue.ch
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