Gros pataquès français sur la démocratie directe suisse
L'actuel président de l'Assemblée nationale a jugé les référendums suisses vendus aux lobbyistes et aux affairistes. Émoi.

En regardant une émission politique sur la télévision française lundi, le sang de Guillaume Barazzone n'a fait qu'un tour. Qu'est-ce qui a tant choqué le conseiller national PDC et membre de l'Exécutif de la Ville de Genève? Les déclarations de l'actuel président de l'Assemblée nationale française, Richard Ferrand. Ce dernier a déclaré que les droits populaires suisses, comme les référendums et les initiatives, «sont très souvent le fait de quelques cliques affairistes et de quelques lobbyistes qui, à la fin, sont d'ailleurs démasqués».