De Kaboul à Aigle«Grâce à ma marraine d’ici, j’ai pu sauver mes frères»
Au bénéfice d’un statut de réfugié, Parheez Sayak a pu compter sur le soutien salutaire d’une Vaudoise pour faire venir ses cadets d’Afghanistan.

Après avoir été séparés par plus de 6800 km durant six ans, Zubair, Parheez et Hamza peuvent enfin se projeter dans l’avenir ensemble.
ODILE MEYLAN
Trois frères, une même galère. Celle d’avoir dû fuir l’Afghanistan désormais aux mains des talibans. Avec détermination, Parheez Sayak est parvenu à faire admettre Hamza et Zubair, 10 et 15 ans, dans le canton de Vaud. Lui-même y a atterri après quatre ans d’errance sur les routes de la migration. Mais tous les efforts du réfugié admis provisoirement (statut F) auraient été vains sans l’aide providentielle de Magali Baud, chez qui il vit aujourd’hui.