Uni Bastions s’offre une première couche de peinture
Les étudiants se plaignaient du délabrement des lieux. Ils ont été en partie entendus.
Le bâtiment principal d’Uni Bastions est méconnaissable. Les murs du rez-de-chaussée ont été repeints en début de semaine. Ceux du premier étage recevaient jeudi une couche de peinture blanche, appliquée par un ouvrier esseulé mais enthousiaste: «Ils en avaient besoin!»
Dans le couloir à l’odeur de peinture fraîche, on croise un collaborateur de l’Université de Genève. «Je ne peux que me réjouir, mais les travaux restent superficiels, tempère-t-il. Il est difficile de ne pas avoir l’impression que les humanités sont laissées-pour-compte, en comparaison de la médecine ou du droit.» Un étage plus haut, une étudiante tessinoise s’interroge sur l’agenda des travaux. «Quand vont-ils réparer les fenêtres de toit? Certaines ne ferment plus, la salle 306 prend l’eau…» Classé monument historique, le bâtiment est occupé par la Faculté des lettres, la Faculté de théologie et l’Institut d’histoire de la réformation.