Me Bonnant: «On ne tue pas pour une somme si dérisoire»
L'avocat vedette prend la défense de son confrère accusé. Selon lui, Dominique Warluzel n'a eu aucune volonté homicide.

Me Marc Bonnant, ancien associé de Dominique Warluzel, nous annonce qu'il va se constituer pour la défense de ce dernier avec le bâtonnier Pascal Maurer et Me Antenen. Me Maurer n'appartient pas à l'étude. Me Bonnant nous explique qu'étant un ami proche de Dominique Warluzel, il lui faut à ses côtés une personne qui puisse garder une plus grande distance par rapport aux faits: «Un chirurgien n'opère pas les membres de sa propre famille car sa main tremble.»
«Foutez moi la paix!»
Il nous donne sa version des faits: «Dominique est un homme totalement désespéré, immensément malheureux. Ses deux AVC, sa dégradation physique et psychique le conduisent à des idées suicidaires. Alors qu'il est en train de mesurer ce qui lui reste de vie, arrive une querelle domestique pour une somme dérisoire. Ça s'envenime. Dominique a son tempérament, il prend également des médicaments à des doses ahurissantes. Ce problème mineur devient, pour lui, un problème de trop. Il veut que cela cesse, il prend le pistolet et tire sur la porte.»
Me Bonnant assure que son ancien associé ne voulait pas tuer. «La distance était telle que s'il l'avait voulu, il l'aurait fait. Et on ne tue pas quelqu'un pour une somme aussi dérisoire. Il n'y a eu aucune volonté homicide, c'était une manière pour Dominique de dire: foutez moi la paix! Par rapport à des demandes, peut-être des injures, qui ont été ressenties comme une agression de trop.» (TDG)
Créé: 05.01.2016, 15h16
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