Expulsion de l’ex-maire d’Alep: les HUG assument
Après avoir employé la manière forte envers un patient, l’Hôpital s’explique. Selon lui, ce gréviste de la faim n’avait pas besoin de soins et mettait en danger les Urgences.

Le directeur général adjoint affirme que l’ancien maire d’Alep n’avait pas besoin de soins et a été expulsé à raison des HUG.
STEEVE IUNCKER-GOMEZ
Un hôpital peut-il user de la force envers un patient? En grève de la faim, l’ancien maire d’Alep-Est a eu un malaise, lundi, sur la place des Nations. Conduit en ambulance aux urgences des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), il en a été expulsé une heure et vingt minutes plus tard par quatre agents de sécurité. Une vidéo le montre devant l’entrée des HUG, vigoureusement plaqué au sol. Selon l’Hôpital, il aurait attaqué deux agents, ce qu’il nie. Des deux côtés, plainte a été déposée. Le directeur général adjoint des HUG, Alain Kolly, s’explique.