Genève se prépare pour un match sous haute tension
Des policiers de plusieurs cantons seront mobilisés pour la finale de la Coupe de suisse de football entre Bâle et Sion.

L'Association suisse de football, le Canton et la fondation du Stade de Genève se sont accordés sur les modalités d'organisation de la finale de la Coupe de Suisse de football, ont-ils annoncé dans un communiqué vendredi.
On y apprend que des limitations de périmètre et le recours aux forces de police d'autres cantons latins ont été décidés et que des «spotters» (des gens qui connaissent les fauteurs de troubles et qui les repéreront au plus vite) bâlois et valaisans vont venir les aider. Pour «d'évidentes raisons de sécurité», aucun détail supplémentaire n'a été divulgué, sinon que les trois entités se répartiront équitablement les frais de sécurité générés par la rencontre.
Le Canton a autorisé la tenue de deux cortèges de supporters, bâlois et sédunois. Ils gagneront à pied le stade depuis la gare Cornavin. En 2014, un tel cortège avait dégénéré à Berne et suscité des dégâts évalués à 40 000 francs.
Cette finale, qui opposera le FC Sion au FC Bâle le 25 mai et qui se tient pour la première fois à Genève depuis 1929, suscite de nombreuses craintes. Un ménage à trois sulfureux se dessine en effet, alors que près de deux cents supporters bâlois et des dizaines de Sédunois posent régulièrement problème, quand bien même l'accès au stade leur est interdit. Le fait que la partie soit organisée dans l'antre du Servette FC – l'ennemi aux yeux de nombreux Sédunois – augmente les risques.
Signes des tensions, des supporters du FC Bâle ont arrêté au début d'avril un train en rase campagne dans le canton de Thurgovie pour se battre contre leurs homologues du FC Saint-Gall qui les attendaient au même endroit. Dix jours plus tard, c'était au tour du bus du Servette FC d'être attaqué par des supporters d'un autre club, a priori le FC Sion. Le chauffeur du car a été blessé – il souffre de plusieurs coupures – mais il est quand même parvenu à faire démarrer le véhicule pour fuir.
Six cents policiers seront mobilisés le 25 mai. Ce dispositif, similaire aux gros matches de l'Euro 2008, devrait coûter au moins 420 000 francs. «Le Canton mettra tout en œuvre pour donner à cette manifestation le cadre qu'elle mérite», indique le magistrat chargé de la Sécurité, Pierre Maudet. La police genevoise a déjà interdit de périmètre lors des rencontres du FC Sion un Valaisan parce qu'il a retweeté un tweet qui incitait à la violence le 25 mai à Genève.
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