Genève ne veut plus des hommes politiques dans ses rues
Il a fallu plus d'un an et quatre propositions de la commune de Veyrier pour que le chemin du Trappeur soit accepté.

Nommer une voie à Genève peut s'avérer être un long chemin chaotique. Le processus tout d'abord. La commune soumet un nom à la commission de la nomenclature. Qui l'approuve ou le retoque. En fin de parcours, le Conseil d'Etat tranche. Sans oublier l'avis du promoteur immobilier, de la population et les lois régissant la dénomination des voies publiques. Dans le canton, deux noms identiques ou de même consonance sont par exemple interdits. Quant aux patronymes de personnalités, sauf dérogation, le Conseil d'Etat n'en veut plus depuis 2012. Vous l'avez compris, baptiser les rues genevoises est une opération délicate.