Politique immobilièreGenève construit, les logements se raréfient: les raisons de ce paradoxe
Le taux de vacance flanche. Les nouvelles habitations ne suffisent pas à absorber la hausse démographique. Si Antonio Hodgers maintient le cap, certains appellent à remettre en question la croissance économique.
Le chantier de Belle-Terre, futur quartier des Communaux d’Ambilly, à Thônex, en septembre 2020.
PIERRE ALBOUY
La population genevoise est-elle condamnée à éprouver toutes les peines du monde pour se loger? La dernière statistique en matière de biens disponibles le laisse penser. Alors que le Canton bâtit à un rythme jamais vu depuis un demi-siècle, le taux de vacance flanche, selon les chiffres publiés en fin de semaine dernière par l’Office cantonal de la statistique (Ocstat). Stable depuis 2017, il est passé de 0,51 à 0,37 entre juin 2021 et juin 2022. C’est le plus bas de Suisse après Zoug.
