FootballAlain Geiger: «Je les ai secoués à la pause»
Un Servette léthargique en première période, un Servette retrouvé après la pause. Que s’est-il passé dans le vestiaire. L’entraîneur s’explique.

Pour Servette, qui est à nouveau deuxième au classement, le retour sur Genève aura semblé moins long que la première période face à GC. Un véritable musée des horreurs, avec des Grenat vides de toute substance, bénits par la providence d’un coup franc pour tromper Moreira et égaliser juste avant la pause.
Le sourire en coin, Alain Geiger ne niait pas. «On a eu de la chance de revenir à 1-1 avant la mi-temps, oui, admettait-il. On est très mal rentré dans ce match, il n’y avait aucune maîtrise.»
Sur le terrain, cela s’est traduit par un florilège de mauvais choix. «Kutesa et Bedia ne faisaient pas les mouvements qu’il fallait, lance Geiger. Je me suis même demandé si je ne devais pas les sortir tous les deux après vingt minutes de jeu. Mais ensuite, cela s’est un peu amélioré.»
Vraiment? Disons que cela n’a pas empiré. Mais comment expliquer que ces Servettiens, qui savaient tous qu’une victoire leur permettrait de reprendre la deuxième place du classement, ont proposé tant de médiocrité jusqu’à la pause?
«Je ne sais pas, pestait Geiger. Je crois que certains n’ont pas pris conscience du tremblement que cela représente pour Servette, de terminer la saison à la deuxième place. Cela fait plus de vingt ans que cela n’est plus arrivé à Genève. Alors je les ai secoués à la pause. J’ai insisté pour qu’on passe par les côtés, en ne perdant plus des ballons bêtement dans l’axe. Je leur ai dit qu’il n’était pas possible de continuer à perdre tous les duels. Et cela s’est beaucoup mieux passé après.»
Plus de mouvements, plus de jeu, enfin un réveil. Et «Micha» Stevanovic pour ouvrir le chemin.
Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.