Du panier au fourneau – Gaspacho: l’ami andalou qui nous veut du frais

Du panier au fourneauGaspacho: l’ami andalou qui nous veut du frais

Le plat espagnol se décline aujourd’hui de mille façons. Mais qui est-il vraiment? Portrait liquide et bien frappé, avec recette à la clé.

Publié: 08.06.2022, 12h00

Le très classique gaspacho espagnol: une histoire et une culture dedans ta soupière.
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Quand grimpe le mercure et que rougeoient les tomates, rien de mieux qu’un bol de gaspacho. Ben oui. Ça rafraîchit. Ça nourrit. Ça met de bon poil, un gaspacho bien frappé. Encore faut-il savoir ce que l’on entend par là. Car, comme carpaccio ou tartare, voilà un terme qui recouvre aujourd’hui une myriade de recettes et de pratiques domestiques distinctes. Une chatte andalouse n’y retrouverait pas ses petits croûtons.

Une chose est sûre: la soupe froide ibérique reste dans le vent. En témoigne le nombre de livres qui lui sont consacrés. Preuve encore, ses adaptations par des chefs qui comptent. De Ferran Adrià, d’El Bulli, à Bernard Pacaud, de L’Ambroisie, sans oublier notre Denis Martin veveysan et son gaspacho noir à l’encre de seiche. Bref, le gaspachisme est en marche sur les tables chics. Voilà donc encore un plat de basse extraction qui nous joue le mets branché.

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