EspaceFusée russe contre les catastrophes naturelles
Lancée samedi de Baïkonour, elle transporte un système européen de satellites qui doit permettre une surveillance efficace des séismes et inondations.

Un lanceur russe Proton a décollé vendredi soir du cosmodrome de Baïkonour, au Kazakhstan. Dans sa soute: le premier «noeud spatial» du système européen de satellites de relais de données (EDRS) qui doit permettre une surveillance efficace des séismes et inondations.
Le noeud EDRS-A, qui évoluera en orbite géostationnaire, est le premier bloc du système EDRS, une «autoroute des données spatiales» d'un coût de près de 500 millions d'euros, qui doit fournir «des services de relais de mégadonnées en temps quasi réel», a indiqué l'Agence spatiale européenne. Le système EDRS va considérablement améliorer la transmission de mégadonnées, comme les photos et les images radar, des satellites en orbite vers la Terre, car ces données n'auront plus à attendre qu'une station au sol soit en vue.
EDRS-A, lancé à bord du satellite Eutelsat-9B, abrite un terminal laser qui opère pour l'essentiel comme un télescope autonome en mesure de se braquer vers des cibles mouvantes sur Terre.
EDRS relaiera des données sur la banquise, sur les marées noires ou sur les inondations, transmises par les satellites Sentinelle 1 et Sentinelle 2 du programme européen Copernicus d'observation de la Terre. Ces données seront réceptionnées par des utilisateurs en Europe, en Afrique et dans l'Atlantique, mais ses services seront également disponibles pour d'autres clients payants.
ats
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