Cinéma françaisFrançois Berléand, si gentil qu’il fait peur
Ses seconds rôles forts en gueule sont de pure composition. Dans «Last Danse», il mène le bal en doux veuf qui, comme le film, tient ses promesses.

François Berléand à Lausanne. «Je suis un vrai gentil. Quand j’engueule mes jumelles de 14 ans, elles n’y croient pas une seconde. La dernière fois, elles m’ont dit: «Joue mieux!»
24HEURES/MARIE-LOU DUMAUTHIOZ
François Berléand a encore aux oreilles les acclamations qui accompagnèrent l’avant-première de «Last Dance» à Locarno, en août dernier. Ce soir-là, le comédien découvrait en même temps que le public cette comédie douce-amère d’un veuf combattant son chagrin – et la commisération envahissante de sa progéniture – par la promesse faite à sa femme de lui succéder dans une troupe de danse contemporaine. «Je me suis même trouvé pas trop mauvais.»