Forcés à mendier pour remettre l'argent à leurs exploiteurs
Tous originaires du même village, les membres du réseau étaient divisés entre chefs et exploités.

La police française divulguait ce mercredi à Annemasse des éléments de sa longue enquête au sujet d'individus de nationalité roumaine, arrêtés à la frontière franco-genevoise hier mardi. Sur la quarantaine d'interpellations, neuf personnes sont toujours détenues. Les autres, considérées comme des victimes obligées de travailler pour le réseau parce qu'endettées en Roumanie, ont été relâchées.