Canton de ZurichFin de l'histoire pour la mosquée An'Nur
Le lieu de culte de Winterthour qui avait été au centre de plusieurs controverses fermera ses portes après le ramadan.

Tomber de rideau pour la communauté religieuse An'Nur qui chapeaute la mosquée éponyme à Winterthour (ZH). Lorsque le mois de jeûne du ramadan se terminera, l'association sera dissoute. Atef Sahnoun de l'association An'Nur a confirmé l'information au «SonntagsBlick». Cela n'a plus de sens, a-t-il confié à l'hebdomadaire alémanique.
La fermeture de la mosquée controversée était déjà sur le ballant à la fin 2016. La société immobilière propriétaire des lieux avait refusé de prolonger le bail de la communauté religieuse à long terme. En janvier, les deux parties s'étaient finalement entendues, lors d'une séance de conciliation, pour étendre le contrat de location une dernière fois. Il s'agissait de la seconde prolongation de bail, la première étant intervenue il y a trois ans.
Dans le passé, la mosquée a fait les gros titres à plusieurs reprises. La dernière en date: l'arrestation en février d'une dizaine de fidèles après l'agression de deux musulmans qui auraient, selon eux, donné à des journalistes des informations internes.
Départs de djihadistes
Mais les lieux avaient déjà fait couler beaucoup d'encre l'automne dernier en raison d'un prédicateur qui aurait appelé au meurtre de musulmans non pratiquants. Ce dernier a été arrêté début novembre. La police a en outre mené une perquisition dans les locaux de l'association que plusieurs médias estiment mêlée aux départs de djihadistes en Syrie.
En mars de cette année, le Tribunal fédéral (TF) a confirmé la peine de dix-huit mois de prison avec sursis infligée à un djihadiste, arrêté en 2015 à l'aéroport de Zurich et qui voulait rejoindre les rangs de l'organisation Etat islamique (EI). Le TF avait souligné que l'intéressé avait été ostensiblement salué, quatre jours avant son départ, devant la mosquée de l'association islamique An'Nur par toutes les personnes qui sortaient de l'édifice.
On peut donc en déduire que les personnes présentes étaient au courant de son départ, concluait l'instance fédérale.
ats
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