Faits diversIncendie important aux Pâquis
Un feu de combles s’est déclenché vendredi soir à la rue Léon-Nicole. Il y a un blessé grave.

Un gros feu de combles a perturbé la vie d’habitants des Pâquis vendredi soir. Un premier appel peu avant 23 h 30, suivi de plus d’une dizaine d’autres, a signalé un incendie à la rue Léon-Nicole 2, non loin du restaurant Les 5 portes et du Novotel. Un blessé grave est à déplorer, nous indique le Service d’incendie et de secours, sans préciser la nature des blessures.
L’immeuble a été totalement évacué, ainsi que quelques logements voisins. Les habitants n’ont pu réintégrer leur logement que vers 4 heures du matin. Deux logements sont maintenant inhabitables, en plus de celui détruit par le feu.
Au total, plus de 80 secouristes ont été mobilisés, dont 30 sapeurs-pompiers professionnels et 20 volontaires. L’origine du sinistre sera déterminée par l’enquête de police.
«On ne savait pas s’ils étaient en vacances ou pas»
Sur place samedi matin, seuls les cordons de police, les containers de gravats, les hommes et les véhicules encore sur place marquent l’événement, car la façade de l’immeuble semble intacte.

En effet, c’est sur le toit qu’un trou béant, invisible depuis la rue, forme la cicatrice la plus impressionnante.

À l’intérieur de l’immeuble, l’ascenseur est encore en service et un gros tuyau encombre encore l’escalier.

Au 4e étage, soit à l’étage inférieur à l’appartement sinistré, Mme Ivanir Matias Desrois raconte sa nuit agitée. «Des gens ont crié et mon voisin a frappé à la porte. On a eu peur car au cinquième étage il y a des enfants, et on ne savait pas s’ils étaient en vacances ou pas. Je suis allée dormir chez ma fille, seule ma porte est abîmée.»
L’odeur est encore bien présente sur les lieux, et les voisins interrogés toussent. Au premier, Sébastien Delavy se remet à peine de ses émotions: «J’étais en train de dormir les fenêtres ouvertes quand j’ai senti de la fumée et j’ai entendu le bruit de gens qui descendent l’escalier. J’ai eu très peur, c’était la première fois de ma vie que ça m’arrive. Je suis sorti comme ça, en caleçon, dans le froid, j’ai juste eu le temps de prendre ma chienne mais j’ai dû laisser mon chat.» Qui, rassurez-vous, est en pleine forme, comme nous avons pu le constater depuis le pas-de-porte.
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