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Violences parentales – Faut-il interdire les gifles et les fessées?
Violences parentales – Faut-il interdire les gifles et les fessées?
Une commission de sénateurs examine une motion demandant d’inscrire dans la loi le droit à une éducation non violente. Le National a déjà donné son feu vert.
La motion de la conseillère nationale Christine Bulliard-Marbach (Le Centre/FR) demande au gouvernement de faire figurer le droit à une éducation sans violence dans le Code civil.
Getty Images/iStockphoto
L’État doit-il interférer dans l’éducation parentale des enfants? Cette question est au cœur des discussions ce jeudi au sein de la Commission des affaires juridiques du Conseil des États (CAJ-E). Treize sénateurs vont se pencher sur la motion de la conseillère nationale Christine Bulliard-Marbach (Le Centre/FR), qui demande au gouvernement de faire figurer le droit à une éducation sans violence dans le Code civil. Un texte adopté en septembre dernier par le Conseil national.
Car si le «droit de correction» des parents a été aboli en 1978, le recours aux châtiments corporels subsiste dans de nombreuses familles – parfois cumulé à des violences d’ordre psychique. «Les gifles, et même les petites tapes, peuvent être humiliantes pour un enfant et mauvaises pour son développement, tout comme la cruauté psychologique», stipule le texte de la Singinoise. Et de rappeler que l’ONU a reproché par deux fois à la Suisse de pas respecter ses engagements en matière de protection des enfants contre les violences parentales.