
Genève, 31 août
En tant que membre d'une association d'habitant.e.s engagé.e.s pour la ville depuis des années, l'apprentissage des aménagements éphémères du quartier des Eaux-vives de cet été nous a encore appris que l'espace public nous amène au coeur de la politique et des débats.
Commerçants, habitants, partis politiques, avocats, techniciens…, toutes et tous ont leur mot à dire. Souvent sur des a priori et malheureusement souvent sans partager un cadre pourtant immuable: la recherche de durabilité. Ainsi, quand certains prônent la liberté individuelle à se déplacer en automobile, on se demande quand pourrons-nous nous assoir autour d'une table pour trouver des solutions à cette problématique sans la remettre en cause… Ce cadre n'est malheureusement plus négociable. L'inclusivité et la durabilité sont des thèmes qui doivent être défendus et c'est dans ce cadre-là que nous devons débattre de solutions et d'expérimentations lisibles par tous.
Nous avons besoin de tout le monde et donc d'espaces de délibération à grande échelle pour aller de l'avant. Comme leur nom l'indique, les aménagements estivaux n'étaient qu'éphémères ; ils doivent nous servir à trouver de meilleures solutions pour le quartier, sans provoquer leur remise en cause. A la vue du bilan écologique des Eaux-Vives, la défense d'un statu-quo est irresponsable. Trouvons des solutions collectivement et soyons enfin à la hauteur des enjeux qui sont les nôtres.
Matthias Lecoq, Président de Vivre aux Eaux-Vives (VAEV)
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Lettre du jour – Expérimentations aux Eaux-Vives