La série continueEt de six pour les Servettiennes!
Le Servette FCCF, qui n’a plus perdu un point depuis la finale des play-off à Lausanne, continue son cavalier seul en tête du championnat suisse de Womens Super League.

Six matches, six victoires! Les Servettiennes, qui n’ont plus perdu un point depuis la finale des play-off à Lausanne, continuent leur cavalier seul en tête du championnat suisse de Womens Super League. Ce dimanche, à Carouge, c’était au tour de Saint-Gall de tirer sa révérence. Mais si les Genevoises ont largement dominé cette rencontre, le manque de réalisme à la finition aurait pu lui coûter la victoire…
L’écart entre le leader du championnat et le huitième du classement était si important que cela n’a pas tardé à se voir. La lumière était si forte dans les rangs des Grenat que les Saint-Galloises se sont fait rapidement aveugler. Après un début totalement à l'avantage des protégées d’Eric Sévérac, on ne voyait pas comment la victoire pourrait leur échapper. Il suffisait pour les Genevoises de se montrer patientes et de continuer à faire tourner le ballon avant que celui-ci ne prenne le chemin des filets.
Alors que Maria Cassandra Korhonen (1re) et Maéva Clémaron (2e et 6e) se rapprochaient de Nicole Bohl, le cuir s’est mis à ronronner dans les pieds de Sandrine Mauron; le temps d’une passe géniale au préalable de Natalia Padilla, que la Vaudoise lève la tête et l’attaquante de pointe suédoise faisait enfin rougir le tableau d’affichage, traduisant, dans le jeu, une grosse domination (15e) et de fort belles combinaisons. Un régal pour les yeux. Mais peut-être trop éblouissant…
Car le manque de détermination à la finition (que d’occasions ratées par Korhonen, très brouillonne) aurait pu changer la donne pour les Genevoises, qui plus est, tombées dans l’excès de leur supériorité et de leur confiance. A force de jouer avec le feu, Ines Pereira et ses coéquipières auraient d’ailleurs pu se brûler juste avant la pause.
La pause consacrée aux équipes nationales a-t-elle coupé les jambes des Servettiennes? Toujours est-il que la qualité du jeu et du rythme de la partie ont considérablement baissé en seconde période. Il a fallu finalement que le coach Eric Sévérac lance dans la bataille Laura Tufo pour secouer sa troupe. C’est elle qui, d’un tir à 18 mètres, a trouvé la délivrance.
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