Eric Bertinat: La Ville et le bâtiment de l'Ecole des beaux-arts
Sylvain Thévoz: +A quel prix faut-il jouer au football ? John Goetelen : Sexisme partout.Rolin Wavre: Victoires du nationalisme et de la bêtise ? Cédric Segapelli: Pssica, Les maudites. Jacques-André Widmer: Pire que la « ploukitude », voici le « flip-flopisme ! »

Sur http://blog.tdg.ch, tout plein de bons blogs à consulter et à commenter. Rendez-vous sur le portail des blogs de la Tribune de Genève Pour consulter les blogs sélectionnés ci-dessous, cliquez sur la signature. Les blogueurs apprécieront d'autant plus vos commentaires qu'ils seront courtois, argumentés et signés. Pour lire les blogs sur les smartphones et les tablettes, sélectionnez la rubrique Vivre!
Retrouvez toutes les revue des blogs
Eric Bertinat: La Ville et le bâtiment de l'Ecole des beaux-arts
La générosité de la Fondation Hans Wilsdorf va permettre la concentration des principales activités de la Haute Ecole d'art et de design (HEAD) aux Charmilles. Ainsi, comme cela était prévu depuis des décennies, la HEAD pourra libérer divers bâtiments dont celui qu'elle occupe au boulevard Helvétique fin 2019. Ce bâtiment, adjacent au Musée d'art et d'histoire pourrait offrir des surfaces d'exposition supplémentaires à un musée dont une infime partie seulement des collections est exposée au public. Avec le déménagement de la HEAD s'éloigne le spectre d'une extension irréfléchie, telle celle imaginée par Jean Nouvel et refusée par les électeurs de la Ville de Genève parce que défigurant l'œuvre originelle de Marc Camoletti. Avec cette opportunité, s'éloigne aussi le besoin de réaliser des travaux de terrassement onéreux sous la cour du bâtiment pour loger les équipements qui avaient été prévus sous la cour. Quelles démarches le Conseil administratif de la Ville de Genève a-t-il entrepris en vue de récupérer du canton le bâtiment de l'Ecole des beaux-arts situé au boulevard Helvétique ?
Sylvain Thévoz: +A quel prix faut-il jouer au football ?
(...) N'importe quel abruti peut-il donc mettre un maillot d'une équipe et prétendre en son nom insulter, caillasser, ou bastonner en toute impunité? Quels sont les rôles de modèles, et les messages que font passer les dirigeants, les joueurs, les présidents ? (...) Cela fait des années que ces questions sont sur la table. On devrait aller plus loin, par exemple, en instaurant une taxe sur les transferts pour alimenter des fonds de prévention, et surtout que de nouveaux messages plus positifs soient transmis en marge des matchs par les responsables de ce sport. Quels messages sont donnés aux jeunes au-delà de la gagne à tout prix? Il ne s'agit pas que du football, le hockey est touché aussi. A chaque match, des sommes faramineuses sont dépensées par les collectivités pour sécuriser les lieux. Est-ce un bon investissement de mettre le plus gros de l'investissement sur des forces policières pour contenir les fauteurs de troubles alors que les violences ont lieu de plus en plus en marge du match ? Ne faudrait-il pas travailler avec plus de moyens sur la prévention et l'éducation en s'appuyant sur les clubs et les ultras ? (...)
John Goetelen : Sexisme partout
Dénoncer le sexisme de manière unilatérale est à la mode. Cela fait partie de stratégies d'encerclement et de domination des hommes. Dernier exemple en date, les propos d'une directrice de recherche bernoise. Dans une étude consacrée aux « Relations de couple dans la deuxième moitié de la vie », parue dans le Matin Dimanche de Pâques, madame Pasqualina Pierrig-Chiello constate qu'après 65 ans près de 48% d'hommes sont à nouveau en couple 6 ans après un divorce, contre seulement 25% de femmes. Les causes évoquées? D'une part le rapport entre le nombre d'hommes et de femmes disponibles sur le marché du couple dans cette catégorie d'âge. Les femmes vivants plus longtemps elles sont plus nombreuses que les hommes. Ce rapport mécanique n'explique pas tout car la différence d'espérance de vie survient surtout après 80 ans. (...) L'âge et l'attraction physique sont des marqueurs sans pitié. Quand le sexe s'y ajoute les jolies jeunes femmes sont des bombes a(na)tomiques. Pourquoi Marilyn Monroe a-t-elle connu tant de gloire alors que l'actrice française Michèle Bernier, pourtant une fille de, (de feu le professeur Choron), vivote de petits succès? Comparez les physiques, la réponse est là. (...)
Rolin Wavre: Victoires du nationalisme et de la bêtise ?
Victoire politique du nationalisme et du chauvinisme en Turquie mais aussi en Hongrie, "victoire" des hooligans aux stades de Lyon et Bastia. On peut malheureusement faire un rapprochement entre ces événements. Je pense même qu'on le doit. (...) Il y a heureusement d'autres éléments plus positifs. L'attitude des supporters de Monaco et Dortmund, après l'attaque portée contre le bus, blindé, ai-je appris avec stupéfaction, des joueurs de l'équipe allemande. Les Monégasques ont spontanément scandé le nom de l'équipe allemande dont les supporters ont hébergé de nombreux supporters des visiteurs….
Cédric Segapelli: Pssica, Les maudites.
Résolument orientées vers les auteurs hispaniques, la maison d'édition Asphalte nous a permis de découvrir des auteurs détonants comme l'espagnol Carlos Zanón (J'ai été Johnny Thunder), le chilien Boris Quercia (Les Rues De Santiago - Tant De Chiens) et le brésilien Edyr Augusto qui a pris l'habitude de situer ses romans dans l'état du Pará où il vit. Trop de sorties, trop de nouveautés et autres mauvaises excuses, il aura fallu attendre le quatrième opus de l'auteur, intitulé Pssica, pour que je découvre l'univers extrêmement violent d'Augusto Edyr qui dépeint la corruption qui gangrène cette région où règne un climat de déshérence sociale laissant la place à des situations d'une insoutenable abjection. (...)
Jacques-André Widmer: Pire que la « ploukitude », voici le « flip-flopisme ! »
Le "bien-penser" et le "bien-dire" obligatoires font des ravages depuis que la parole des Duraton a été libérée et se déverse sans plus de garde-fous dans le fous-y-tout de Facebook. Jean Romain et son aide de camp Stéphane Berney nous ont pondu un singulier néologisme pluriel pour légitimer le titre de leur essai : « Ploukitudes ». De quoi s'agit-il ? (...) La lecture de cet ouvrage s'impose pour qui le « penser-hors-des-clous » est une pratique d'hygiène mentale et civique salutaire. Mais elle n'est pas sans danger pour le mal-pensant et le mal-disant. Je viens d'en faire une fois de plus l'expérience. Au fil de mes pontes, j'ai découvert une dérive humaine plus inquiétante que les « ploukitudes » : le « flip-flopisme » ! Le mal touche aux affects, à l'émotion, aux tropismes et non plus à la raison raisonnante. Il s'agit tout bêtement d'une prise de position instantanée irréfléchie, instinctive et bestiale, au simple énoncé de vocables de la langue française !
Bruno Hubacher: A quand la fin des énergies fossiles ?
(...) Les deux factions de la guerre civile en Syrie sont soutenus par, les pro-Assad qui sont la Russie l'Iran et le Hezbollah libanais et les pro-Al Nusra, les anciens terroristes et anti el-Assad, le Qatar, l'Arabie Saoudite et la Turquie, ce qui correspond aux bénéficiaires de l'une ou l'autre version du fameux gazoduc, ainsi que les Etats-Unis, la France et, accessoirement l'Union Européenne. Ce jeux de « Monopoly » géopolitique échappe au lecteur lambda des quotidiens « Mainstream », car les enjeux sont, souvent, sciemment présentés de manière décousue pour éviter qu'on fasse le lien et se saisisse d'un vue globale. Cela s'appelle « manufacturing consent » ou fabriquer le consensus. A part envoyer de l'argent aux organisations humanitaires pour soulager sa conscience, ce qui est devenu un rite, sans que quoi que ce soit change, le citoyen lambda ne peut pas faire grand-chose contre les guerres, sauf cette année 2017, aller voter. Il se trouve que les électeurs français ont l'option de choisir un candidat à la présidentielle qui est déterminé à mettre son pays aux énergies 100% renouvelables et en Suisse, où le peuple sera bientôt appelé à voter pour une transition énergétique qui va dans le même sens.
Maurice-Ruben Hayoun: La campagne présidentielle vue de New York
(...) Pourquoi donc suis-je conduit à me montrer très sévère face une élection, certes cruciale, mais absolument différentes de toutes les précédentes ? C'est tout simplement à cause d'une inflation d'un type très particulier : l'inflation du discours qui tente de masquer l'indigence de la pensée, l'absence de toute analyse approfondie : les journalistes arrivent tous les mains dans les poches un peu comme des professeurs qui viendraient donner un cours sans l'avoir du tout préparé. Comment voulez vous que les étudiants ou les auditeurs soient transportés, aient l'impression d'apprendre, d'avancer, bref de ne pas perdre leur temps… On m'a toujours dit que je me situais dans la très bonne moyenne des cerveaux et pourtant plus j'écoute ces commentateurs, moins je comprends de quoi ils parlent. Exemple : ils commencent par enterrer un candidat ou une candidate et ensuite ils expliquent que tout s'inclut dans la marge d'erreur et comme l'heure tourne ils dissertent ensuite sur d'éventuels rebondissements. Quand ils ont fini, vous êtes dans le désarroi le plus total. Alors quelle solution pour bannir cette logorrhée, ce supplice intellectuel, cette roche tarpéienne ? Fermer la chaîne en question une fois qu'elle n'a plus rien à dire !! Mais là tout s'écroule. Je regarde parfois le matin le visage des jeunes journalistes qui disent vouloir tenir l'antenne durant trois bonnes heures… Les pauvres ! Ils répètent à longueur d'heures les mêmes histoires de chiens écrasés. Ces télévisions en continu ne pourront pas tenir longtemps. (...)
Rodolphe Weibel: La traversée du Lac, rien que les faits
(...) Aux yeux de l'administration fédérale des routes, le tracé reste complètement ouvert. Il résultera de considérations matérielles, comme le montant d'investissement, les coûts d'exploitation, les contraintes environnementales, l'efficacité fonctionnelle, etc., et la Confédération maîtresse de l'ouvrage conduira des études pour optimiser ces conditions matérielles. Le tracé Genève Route et Rail que je propose sera analysé et comparé en toute objectivité avec les autres variantes envisageables. Parmi les contraintes déterminantes pour le tracé, les zones où ont été larguées au fond du lac des centaines de tonnes de munitions. Le tracé GeReR ne fait que frôler la principale zone concernée, à une profondeur de 10 mètres, alors que le tracé de l'Etat la traverse de part en part, à plus de 40 mètres de profondeur.
Micheline Pace: Photographe suisse de Bretagne Chez Christian Rérat, la photographie rejoint les qualités picturales. Sa pratique fait intervenir d'une manière indissociable technique et vision représentant les systèmes de connaissances au cœur de l'expérience qui se donne là, parfois l'espace d'un temps qui ne reviendra plus, offrant une manière de voir signifiante. (...)
Michel Lambert: Macron va gagner … ben voyons !
J'ai bien aimé l'article de Philippe Souaille expliquant pourquoi Macron devait gagner les élections présidentielles. Comme il a fermé les commentaires je me dois donc de lui répondre par cette note. Selon lui, je cite ses propos : « Parce qu'il est un candidat de consensus, le candidat de l'amour de l'autre et du bien commun … ». Macron l'enchanteur, Macron le gourou, celui qui aime tout le monde, le sauveur national, celui qui va rassembler la gauche et la droite dans un élan sublime de bonté, d'amour et de consensus général. Le Meilleur des mondes quoi, dans un pays qui n'a connu et ne connaît que les affrontements, les grèves et la lutte pour le pouvoir au détriment des autres. On croirait entrer dans une secte, celle où « tout le monde il est beau et gentil ». Macron le « pur », loué par la plupart des médias qui oublient les millions envolés de son patrimoine, Macron le Merlin des temps modernes…
Cet article a été automatiquement importé de notre ancien système de gestion de contenu vers notre nouveau site web. Il est possible qu'il comporte quelques erreurs de mise en page. Veuillez nous signaler toute erreur à community-feedback@tamedia.ch. Nous vous remercions de votre compréhension et votre collaboration.