En Russie et en Finlande, la piste terroriste se précise
Daech a revendiqué l'attaque de samedi en Sibérie et Helsinki a ouvert une enquête pour terrorisme après celle de vendredi.

Le doute planait toujours ce dimanche. Mais selon les enquêteurs russes et finlandais, tout porte à croire que les attaques au couteau de samedi en Sibérie et de vendredi à Turku sont des actes terroristes.
Samedi après-midi, dans la ville de Sourgout en Sibérie, un homme a poignardé sept passants avant d'être abattu par la police. Dans un premier temps, les autorités russes ont privilégié la piste psychiatrique. Mais la revendication de cette action, quelques heures plus tard par le groupe Etat islamique (Daech) via son agence de propagande Amaq, a mis à mal cette hypothèse. Les responsables russes n'ont pas officiellement réagi à cette revendication, mais le Comité d'enquête, organe chargé des principales investigations criminelles, a annoncé dimanche que l'enquête allait être menée au plus haut niveau, à Moscou.
Depuis le début de son intervention militaire en Syrie, la Russie, alliée du régime de Damas, est aussi dans le viseur des djihadistes. La dernière attaque sur sol russe remonte au 3 avril. Un attentat suicide revendiqué au nom d'Al-Qaida a fait 16 morts et des dizaines de blessés dans le métro de Saint-Pétersbourg. Les services secrets russes ont par ailleurs annoncé lundi l'arrestation de quatre membres présumés de l'organisation Etat islamique qui planifiaient des attentats suicide contre des centres commerciaux et des transports en commun à Moscou.
En Finlande, qui n'a jamais connu d'attentat terroriste avant l'attaque au couteau de vendredi à Turku qui a fait deux morts et huit blessés, la police a d'abord qualifié les faits «de meurtre». Samedi, l'enquête a pris un nouveau tournant. La police finlandaise a annoncé qu'elle traitait désormais l'attaque comme un acte terroriste. L'agresseur présumé, blessé et interpellé par la police, est un Marocain âgé de 18 ans arrivé en Finlande en 2016, ont précisé les forces de l'ordre. Il aurait visé en priorité des femmes, ont ajouté les autorités. Quatre autres ressortissants marocains soupçonnés d'avoir des liens avec cet attentat ont été arrêtés à Turku, ancienne capitale finlandaise, et la sécurité a été renforcée à l'aéroport d'Helsinki et dans toutes les gares du pays.
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