Hautes écolesEn janvier, les examens auront lieu sur le campus
L’UNIL et l’EPFL font le pari d’une session d’examens d’hiver en présentiel. Avec toutes les subtilités imposées par le Covid.

Organiser des examens en plein rebond de l’épidémie, l’équation n’est pas simple. Face à un absentéisme grandissant, les tests des degrés 1P à 8P (école primaire) sont suspendus jusqu’en 14 janvier. Dans les classes du secondaire n’auront lieu que les épreuves incontournables. Aux enseignants de trancher.
Le casse-tête se pose aussi dans les degrés supérieurs, notamment dans les hautes écoles où la deuxième moitié de janvier est traditionnellement dévolue à la session d’examens d’hiver. Courant 2020, en pleine première vague, l’UNIL avait pris une mesure inédite: la session de juin avait eu lieu «pour beurre».
Rien de tout ça aujourd’hui. La session de janvier comptera bel et bien. Et elle aura lieu en présentiel. Comme le confirme Giorgio Zanetti, vice-recteur en charge de l’enseignement et des affaires étudiantes de l’UNIL, dans une lettre d’information récemment adressée aux étudiants.
«Nous avons la chance de pouvoir terminer ce semestre en présentiel, le 23 décembre. L’autre bonne nouvelle, c’est que nous pouvons envisager la session d’examens d’hiver également en présentiel, du 14 janvier au 5 février 2022. Les décisions prises par nos autorités cantonale et fédérale nous permettent cet optimisme. Cela va dans le sens que la Direction de l’UNIL souhaite et nous en sommes heureux», se réjouit le responsable, ajoutant que «les étudiants et étudiantes qui ne posséderaient ni certificat, ni attestation cantonale ne pourraient pas participer aux examens».
À l’EPFL aussi, les examens auront lieu sur le campus. «Suite aux décisions du Conseil fédéral de vendredi dernier et en accord avec les règles édictées par le Canton de Vaud, les examens pourront se dérouler en présentiel moyennant le certificat Covid 3G ou une attestation temporaire, qui peut s’obtenir avec une validité d’une semaine suite à un test salivaire poolé (gratuit). S’y ajoutent naturellement les règles de distanciation sociale et le port du masque», confirme Corinne Feuz, porte-parole.
Quarantaine et maladie
Reste la question des étudiants qui tomberaient malades peu avant l’échéance ou qui seraient en quarantaine le jour J. «Ce cas constitue un juste motif au retrait d’un ou de plusieurs examens», enchaîne Giorgio Zanetti. Même situation à l’EPFL, où les personnes concernées pourraient passer l’épreuve ultérieurement. À noter enfin qu’à l’EPFL, les étudiants qui seraient coincés à l’étranger en raison de la situation épidémiologique du mois prochain seront traités «comme celles et ceux malades».
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