En Grèce, «une parenthèse de gauche vite refermée»
Dimanche, les Grecs votent pour la 3e fois cette année. Ils se rendront ou pas aux urnes sans illusion. Syriza et ND au coude à coude.

A quoi va servir cette élection? Cette question, les Grecs se la posent. Car depuis la victoire éclatante du «non» au plan européen, le 5 juillet, et la reddition du gouvernement Tsipras, le 13, ils ne croient plus en l'alternative qu'incarnait le leader de Syriza. Dès lors, le pari du premier ministre d'obtenir une majorité absolue «paraît hors d'atteinte», explique Michel Vakaloulis, politologue d'origine grecque à l'Université Paris 8. «Il incarnait un espoir, une opposition frontale aux politiques d'austérité. Ce n'est plus le cas.»