Contre le réchauffement climatiqueEn 2050, aéroport fermé, essence et café rationnés
Une étude décrit les efforts que Genève doit faire pour ne plus polluer. Et pour éviter les pires privations.

Nous sommes en 2050. Genève, toujours exemplaire, ne pollue plus. Mais à quel prix? L’aéroport est fermé, on plante des légumes et des éoliennes sur la piste. Les Genevois sont végétariens et font les récoltes durant leur «service citoyen». Les parkings abritent des élevages d’insectes à haute valeur nutritive. Le chauffage est rationné, plus question de vivre seul dans un cinq-pièces. Café et chocolat sont réservés aux grandes occasions. La vidéo et le streaming, trop gourmands en énergie, sont aussi limités.
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On se prive, on change d’habitudes. On travaille moins, on partage son aspirateur avec ses voisins et on répare son vélo dans l’atelier au bas de la rue. Les infirmières ont des logements de fonction près de l’hôpital pour réduire les déplacements. On passe ses vacances dans la région, on bouge davantage, le rythme de vie ralentit. Il paraît même qu’on est moins malade.