Artmyn fait passer l’art au passeport biométrique
La PME de l’EPFL s’allie avec le géant des ventes d’art en ligne Invaluable. Elle espère rendre peu à peu leur usage «systématique».

Ce sont un peu les enfants de l’affaire Bouvier. Des mystères de la collection Gurlitt. Et de tous ces scandales agitant les eaux troubles d’un marché de l’art qui, en vingt ans, a basculé dans une autre dimension financière.
Né dans un labo de l’EPFL, le fabricant de scanners 5D haute résolution Artmyn vient de convaincre la plateforme d’enchères en ligne dédiée à l’art Invaluable et plusieurs particuliers fortunés de lui apporter 4 millions de francs. Majoritairement en main de ses fondateurs, aux côtés de privés, de family offices gérant la fortune de milliardaires et d’une société financière chinoise nommée Golden Partner, la PME vaudoise a réussi à attirer un total de 8 millions de francs depuis sa création, en 2016.