PalmarèsAu top 50 des banques les plus sûres, cherchez la Suisse
Un seul établissement helvétique figure dans le classement des banques les plus dignes de confiance: la Banque cantonale de Zurich. Les gagnantes sont européennes.

Dans le classement des 50 banques les plus sûres au monde, la seule et unique enseigne suisse occupe une position privilégiée. La Zürcher Kantonalbank est troisième, juste derrière l'allemande KfW et la néerlandaise Bank Nederlandse Gemeenten (BNG). Elle grimpe d'un rang comparé à l'année dernière.
Credit Suisse, 29e en 2011, a disparu de cette liste publiée par le magazine américain Global Finance. Même sort pour Pictet & Cie, 48e en 2011. Exit aussi Banco Santander, Barclays, ou encore Crédit Agricole.
Du côté des gagnants, sept banques canadiennes figurent dans le top 50 contre six pour les États-Unis. En Asie, les lauréats siègent à Singapour. En Amérique du Sud, le Chili domine.
Le classement, établi annuellement depuis plus de vingt ans, se base notamment sur les actifs de 500 banques parmi les plus grandes et sur les cotes de crédit à long terme que leur attribuent les agences de notation Moody's, Standard & Poor's et Fitch.
Méthode contestée
«La crise de la dette souveraine européenne et le ralentissement de la croissance ont un impact considérable sur les notes des banques», souligne Global Finance. Et pourtant, les dix premières enseignes du palmarès sont... européennes.
«Attendez une minute. Si l'Europe a le plus grand nombre de banques sûres, pourquoi les investisseurs les abandonnent-elles?, questionne un professeur d'université de New York dans Forbes. Qui a tort: les investisseurs ou les agences de notation sur lesquelles se base ce classement?» Selon lui, les premiers réagissent actuellement de façon excessive, tandis que les seconds restent largement contestés depuis la crise des subprimes.
Or la présence du Vieux Continent en tête du palmarès serait justifiée: «La plupart des banques européennes sont des institutions semi-gouvernementales, ce qui réconforte les déposants», poursuit-il. C'est par exemple le cas de la Zürcher Kantonalbank qui jouit de la protection du canton de Zurich. « Mais les investisseurs, eux, seraient perdants en cas de faillite ou de nationalisation absolue. »
Autre élément surprenant: la présence de HSBC Holdings et Standard Chartered, tout deux mêlés à des affaires peu rassurantes pour leur clientèle. Rendez-vous l'année prochaine…
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