CoronavirusDiplômes de fin d'études remis sans examens?
Le Parlement veut des mesures uniformes concernant les examens de maturité et de fin d'apprentissage. Les diplômes pourraient être remis sur la base des résultats déjà acquis.

La fermeture des écoles, à cause de la crise du coronavirus, laisse dans l'incertitude les jeunes en fin d'études. La Confédération, les cantons et les organisations concernées cherchent des solutions pour les examens de maturité et de fin d'apprentissage. Le Parlement met la pression et demande des mesures uniformes.
«Les jeunes doivent pouvoir obtenir leurs diplômes», a expliqué lundi Hannes Germann (UDC/TG), président de la commission de l'éducation du Conseil des Etats. Reste à savoir si les examens devront avoir lieu au début de l'été ou si les diplômes et les maturités seront délivrés sans examen. L'important est de trouver une solution uniforme et non un «patchwork», selon lui.
Il manque un signal clair du Conseil fédéral, regrette le conseiller aux Etats. La commission de l'éducation du Conseil des Etats se réunit le 17 avril pour préparer la session extraordinaire prévue à partir du 4 mai. Si aucune solution n'est trouvée d'ici là, elle pourrait déposer une initiative pour que les diplômes puissent être remis malgré tout.
Mesures d'ici le week-end
On ne devrait toutefois pas en arriver là si tout se passe comme prévu. Des mesures communes à toute la Suisse devraient être présentées d'ici la fin de la semaine, précise Stefan Kunfermann, porte-parole de la Conférence des directeurs cantonaux de l'instruction publique.
Celle-ci a élaboré un projet en collaboration avec les offices cantonaux compétents pour avoir une base uniforme pour toute la Suisse tout en laissant une marge de manoeuvre aux cantons. Il est actuellement en discussion dans les cantons.
Diplômes sans examen
La Confédération, les cantons et les communes se partagent les compétences dans le domaine de l'éducation et il a toujours été difficile de trouver des consensus en la matière.
La conseillère d'Etat bernoise Christine Häsler, responsable de l'instruction publique, plaide pour une solution nationale. Etant donné qu'aucun examen ne pourra probablement avoir lieu, elle propose de juger les apprentis et les gymnasiens sur la base des résultats déjà acquis.
Si nécessaire, il faudrait délivrer les diplômes de manière pragmatique à tous les niveaux sans examen, selon les prestations accomplies, dit-elle dans une interview parue dans «der Bund». Il ne faut pas les jeunes soient désavantagés sans en être les fautifs, selon elle.
ats
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