Le président fait le pointDidier Fischer: «Il existe plusieurs Servette, plusieurs chemins»
Rencontré dans son domaine viticole, à Peissy, le patron du SFC évoque le début de saison «grenat» et les griefs formulés à l’encontre du spectacle offert, loin de correspondre à l’ADN historique du club. Un buteur toujours attendu.

Face au miroir de la réalité, Servette renvoie une image déformée de lui-même. Avec plus de points que de jeu. Parce qu’il n’emballe plus autant, le club «grenat» séduit moins. Poussant des cris d’orfraie, les puristes s’offusquent d’une approche aussi pragmatique. Comme si Servette ne pouvait réellement exister qu’à travers le panache dont Genève aime tant à se gargariser. Et Didier Fischer, lui, que pense-t-il de tout ça? Comment qualifie-t-il ce début de saison couci-couça et les critiques qui accompagnent celui-ci? Et où en est-on dans le dossier du fameux attaquant? Pour répondre à ces interrogations, certaines pesantes, on a retrouvé le boss du SFC dans son domaine des Trois Étoiles, dix hectares de vignes situés à Peissy sur les coteaux du Mandement, qu’il exploite depuis 2018.