Présidentielle française«Deux tiers des électeurs se détournent des partis modérés»
Dans les résultats du premier tour, le politologue Dominique Reynié lit une ébullition sociale qui favorise les candidats radicaux, et que l’élection n’apaisera pas.

Marine Le Pen lundi lors d’une visite en Bourgogne chez un agriculteur céréalier.
Emmanuel DUNAND/AFP
Alors que les premiers sondages au lendemain du premier tour donnent l’avantage à Emmanuel Macron, entre 51 et 54%, l’écart avec Marine Le Pen reste cependant très faible. Le politologue Dominique Reynié, professeur à Sciences Po et directeur du think tank libéral Fondapol, souligne le bouleversement total du paysage politique français et parle d’une «gilet-jaunisation» du pays.