Deux boucheries de Carouge vandalisées par des antispécistes
Au nom de la cause animale, des militants antispécistes ont fait deux nouvelles victimes la nuit dernière.

Au nom de la cause animale, des militants antispécistes ont fait deux nouvelles victimes la nuit dernière à Carouge. Il s'agit de la Boucherie-Charcuterie Boisson, à la place du Marché, et de la boucherie chevaline du Vieux-Carouge, à la rue Saint-Victor. Les deux commerces ont été caillassés et leurs vitrines brisées. À 2 h du matin pour le premier, vers 4 h pour le second. Ils vont porter plainte.
«Que voulez-vous que je vous dise? demande Yvan, le patron de la Boucherie Boisson. Nous avons changé notre vitrine en urgence. Nous avons trouvé les cailloux avec lesquels ces personnes ont agi et sommes certains qu'il s'agit de sympathisants antispécistes et pas de clients mécontents… Je trouve que cette manière d'agir est une atteinte aux choix et à la liberté des gens.»
Même discours de la part de Daniel Thery, de la boucherie chevaline, lequel a sécurisé sa vitrine et s'apprête aussi à en changer. «Même si nous avons des assurances, tout ceci engendre des frais. Je ne comprends pas comment on peut s'amuser à agir ainsi.» Et de mettre en garde: «Ne mettez pas trop en évidence ces personnes mais parlez plutôt de nos petits commerces, qui ont de plus en plus de difficulté à tourner.»
La première boucherie vandalisée a été celle du Molard, le 13 avril. Mais en février, d'autres établissements, comme des restaurants et des magasins de fourrure, avaient également été caillassés. En tout cas, 15 commerces (avec ceux de la nuit dernière) ont subi les foudres des militants antispécistes. Un mouvement qui prend de l'ampleur. «Tant que les droits fondamentaux des espèces sentientes (ndlr: les animaux capables de ressentir la douleur) ne sont pas respectés, les actions vont se multiplier», menaçait Elisa Keller, de l'antenne suisse de 269 Libération animale, dans nos colonnes le 16 avril.
La police a reçu 14 plaintes à ce jour, indique son porte-parole, Silvain Guillaume-Gentil. Depuis le mois de février, où les premiers cas sont survenus, l'enquête est menée par la Brigade de recherche et d'îlotage communautaire (BRIC).
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