Il était attendu comme le messie par les fans de la franchise. Après six années interminables, le nouveau «Zelda» est enfin sorti, et c’est avec une excitation non feinte que j’ai pu me rendre dans les locaux de Nintendo Suisse pour le tester en exclusivité.
Pourquoi tant d’engouement? Parce que la dernière fois que Nintendo a sorti un jeu «Zelda», il a fait trembler la planète des jeux vidéo en révolutionnant la façon de concevoir le monde ouvert. Si bien que beaucoup doutaient que Nintendo puisse frapper encore plus fort avec cette suite, «Zelda: Tears of the Kingdom».
En plus d’être une perle techniquement parlant, ce nouvel opus met en avant l’histoire du jeu. On parvient ainsi à assembler les pièces du puzzle en découvrant les secrets que cache le royaume d’Hyrule. On retrouve également une Zelda plus mystérieuse et puissante que jamais, donnant à un personnage féminin de jeu vidéo un rôle central, sans pour autant avoir besoin de la sexualiser. Et ça fait plaisir! Les développeurs de jeux vidéo semblent avoir tourné la page où la femme n’est présente que pour être sauvée ou sexy.
Mieux encore! Les entreprises très traditionnelles, comme Nintendo, se réapproprient leurs héroïnes phares en les transformant en personnages courageux. Par exemple, dans le film d’animation «Super Mario Bros. Le film», on découvre une Peach intelligente qui n’a pas l’intention de rester passive. Cette refonte du personnage fait un pied de nez à la Peach présente dans les jeux, où elle n’est là que pour être secourue par le héros.
L’ère des héroïnes de jeux vidéo dures à cuire arrive, et la seule chose qu’on pourrait se demander, c’est: à quand un jeu «Zelda» où l’on ne joue pas Link… mais bien Zelda?
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L’éditorial: les nouveaux jeux vidéo brisent les clichés – Des héroïnes enfin indépendantes
Après des années à voir les personnages de jeux vidéo féminins relégués au second plan, les développeurs semblent enfin leur donner le rôle qui leur incombe: autonomes et modernes.