Les Fées du Bois-Vert revendiquent des actes de vandalisme commis dans la nuit du 20 au 21 mars sur des machines de chantier du groupe Colas, qui exploite la carrière de la Sagne (NE) et qui va déposer plainte. Le timing surprend l’exploitant, car l’extension de la carrière a été refusée en votation le 12 mars.

Les Fées du Bois Vert «se battent contre l’accaparement des sols, les ravages agro-industriels et l’artificialisation des terres». Elles sont sorties «de leur sommeil pour aller désarmer les machines de destruction massives de la carrière de La Sagne», peut-on lire dans le communiqué diffusé à la presse.

Les activistes ont maculé de peinture plusieurs machines de chantier avant de prendre les engins en photo. Ils disent également avoir versé du sable dans les réservoirs. Selon eux, la remise en état planifiée sur place va permettre d’enrichir l’entreprise, libre d’enfouir des déchets industriels dans le gouffre.

Sort scellé

La population de La Sagne avait refusé le 12 mars à 52,63% l’extension du périmètre de la carrière, qui aurait dû doubler de surface et passer à 53’500 m2. Interrogé par RTN, Dimitri Convers, en charge de l’exploitation du site, se dit «surpris du timing», dans la mesure où le sort de la carrière est de toute manière scellé.

Les déprédations ont été constatées mardi matin. Un examen des machines est en cours pour évaluer d’éventuels dégâts. Si les moteurs sont touchés, ceux-ci pourraient s’élever à plusieurs dizaines de milliers de francs. Pour cette raison, et parce que les inconnus ont pénétré sur le site, Colas a l’intention de porter plainte pour dommage à la propriété, a précisé RTN.

ATS

Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.