En parler tant qu’il est tempsDes élus invitent la mort au Palais fédéral
Des parlementaires de tous bords s’allient pour lever les tabous qui entourent la fin de vie et encourager les Suisses à clarifier leurs souhaits.

Pour l’ancien sportif de pointe Marcel Dobler (PLR/SG), la réflexion a commencé après le terrible accident du pilote automobile Michael Schumacher. Doris Fiala (PLR/ZH) a acquis des convictions après la mort de ses parents, il y a plus de vingt ans, puis de son mari récemment, dans des conditions très différentes. Pour Léonore Porchet (Verts/VD), cette sensibilité est née après le décès de sa grand-mère valaisanne, après cinq jours d’absence totale, sous assistance et morphine. «J’ai alors été confrontée au fait que mourir dans des conditions qui ne ressemblent pas à ce qu’on souhaite soi-même est indigne.»