Des élèves créent leurs propres Nations Unies
L'association SUN organise des débats calqués sur ceux de l'ONU. Quelque 400 étudiants vont confronter leurs idées durant trois jours.

Organisés en délégations, ils représentent la République tchèque, la Lettonie ou le Pakistan. Et ils s'apprêtent à débattre durant trois jours sur la légalisation des drogues, le mariage homosexuel ou encore l'accueil des réfugiés. Quelque 400 étudiants du Collège de Genève et de l'étranger, âgés de 14 à 19 ans, participent à une simulation de l'Assemblée générale des Nations Unies, organisée au Centre international de conférences de Genève. Si cette assemblée est un simulacre, les débats, eux, sont bien réels. Dans le cadre d'un cours à option ou facultatif, ces élèves élaborent d'abord en classe des projets de résolution et un argumentaire. «Leurs enseignants les encadrent et des membres de l'association interviennent aussi pour leur proposer un soutien», explique Célia Sepe, chargée de communication du SUN.
Cet événement vise à offrir un premier contact avec le monde des organisations internationales et la découverte du fonctionnement des Nations Unies, continue Célia Sepe. «Il a également pour but de sensibiliser les élèves aux problématiques mondiales – les sujets de débats sont très souvent en lien avec l'actualité –, de leur apprendre à débattre et de s'affranchir de la peur de s'exprimer en public.» Elle ajoute encore: «C'est une expérience formatrice, utile pour d'éventuelles aspirations professionnelles ou simplement pour acquérir des compétences supplémentaires, que ce soit à travers la rédaction d'une résolution, la présentation ou la défense d'idées.»
L'association SUN, qui repose sur des bénévoles, organise ces débats depuis près de soixante ans. Mais cette année, le concept a évolué. «Nous nous sommes recentrés sur les élèves, en leur proposant un accompagnement plus soutenu. D'autre part, nous sommes désormais associés à la fondation Eduki (ndlr: qui vise à promouvoir la Genève internationale) et nous ambitionnons de proposer aux élèves des visites d'ONG ainsi que des rencontres avec des experts pour les aider à préparer les débats», conclut Célia Sepe.
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