Contact tracing zurichoisDes données ultrasensibles pas suffisamment protégées
Dans le canton de Zurich, des centaines de traceurs et traceuses de contact licenciés ont eu accès à la base de données Covid-19 pendant des mois.
Le Canton de Zurich n’a pas suffisamment protégé les données qui ont été collectées: un aperçu du bureau de contact tracing de la société JDMT, à Pfäffikon.
Photo: Dominique Meienberg
Depuis le début de la pandémie, la société JDMT a collecté sur mandat du Canton de Zurich environ 950’000 enregistrements de données, en partie très privées. Tous les Zurichoises et Zurichois qui ont été testés positifs ou mis en quarantaine sont enregistrés dans un système appelé Sormas: avec le nom, l’adresse, les numéros de téléphone, l’e-mail, la date de contagion; les symptômes, les maladies antérieures, les personnes de contact et le lieu de contagion sont également répertoriés en partie.
